IRD: nouvelle directrice

Valérie Verdier, Présidente-directrice générale de l’IRD, a présenté les évolutions de sa gouvernance lors du Conseil d’administration du 26 juin 2020. Elle réaffirme la primauté de la Science, dans le cadre d’un partenariat équitable avec le Sud et les Outre-mer, avec une place toujours plus importante donnée aux approches transversales, interdisciplinaires et à la Science de la durabilité, qui doit se traduire dans l’organisation de l’Institut.   

Cet engagement s’incarne dans l’organigramme de l’Institut par la création de la fonction de Directeur-trice délégué(e) à la science adjoint(e) en charge de la Science de la durabilité qui exercera de façon transversale, afin de promouvoir la science de la durabilité dans l’ensemble des champs d’action de l’Institut.

Autres évolutions de l’organisation

 Possibilité est donnée à la PDG de désigner des conseillers scientifiques, afin de mettre en valeur des champs thématiques transverses. Un(e) premier(e) conseiller(e) scientifique sera désigné pour conduire la stratégie de l’Institut vers les Outre-mer, en adéquation avec la Trajectoire Outre-mer 5.0 du ministère.

• Une plus grande visibilité donnée aux actions entreprises par l’IRD dans le champ de la Science ouverte vers les pays du Sud, par la transformation de la Mission infrastructures et données numériques (MIDN) en Mission pour la Science ouverte (MSO).

Enfin, la PDG de l’IRD a rappelé la prochaine étape institutionnelle : la définition de nouvelles orientations stratégiques permettant d’engager les discussions avec les tutelles sur le prochain Contrat d’objectifs de l’établissement.

Construction d’une feuille de route environnementale

« L’IRD, tant par ses missions que par le modèle de science interdisciplinaire et citoyenne, de science de la durabilité qu’il défend, son engagement dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), ses thèmes et travaux de recherche, se doit de répondre aux enjeux environnementaux par un mode de fonctionnement et des pratiques de recherche et d’administration de la recherche repensées », souligne Valérie Verdier.

De ce constat est née la nécessité de construire une feuille de route institutionnelle dans laquelle les démarches déjà entreprises localement pourront s’inscrire pleinement et donner à l’Institut une trajectoire vertueuse, déclinée en actions concrètes et réelles.

Première brique d’un édifice qui devra continuer à être alimenté par un travail transversal et pluridisciplinaire, les orientations qui suivent, présentées en Conseil d’administration, associent différents acteurs de l’Institut, dans une démarche participative et impliquant tous les niveaux de l’Institut. Elles s’articulent autour des 5 thématiques :

• Déplacements (professionnels et domicile/travail)

• Informatique et usages numériques (parc informatique, téléphonie)

• Energie et optimisation du patrimoine (immobilier, fluides)

• Consommables et prestations (mobilier, équipements scientifiques)

• Recherche responsable (impact des activités scientifiques)

« Par cette feuille de route environnementale, l’IRD rappelle ses engagements en matière de Science de la durabilité et se fixe des objectifs de réduction de son impact environnemental, par une démarche pluridisciplinaire impliquant les trois Pôles de son organisation (Science, Développement, Appui) et participative, afin que chaque agent de l’Institut puisse jouer un rôle important dans sa mise en œuvre pratique ».

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