cela ne s’arrange pas: Climat : 30 ans de «business as usual»

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Le scénario BAU reste le plus proche de la réalité.

Le scénario BAU reste le plus proche de la réalité.
IPCC

Il y a 30 ans, le GIEC publiait son premier rapport d’évaluation. Plutôt prémonitoire.

Voilà un anniversaire qui risque de passer inaperçu. Il y a trente ans, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publiait les deux premiers tomes de son premier rapport. A peine deux ans après la création du GIEC par l’OMM et le PNUE.

Dans leur première évaluation, les climatologues constatent, de façon certaine, un renforcement de l’effet de serre naturel et un accroissement des six principaux gaz à effet de serre en raison des activités anthropiques.

Les chercheurs estiment alors, qu’au rythme de progression des émissions de GES, la température moyenne globale augmentera de 0,3 °C par décennie (nous y sommes). Avec comme conséquence inévitable: la hausse de 2°C du thermomètre mondial entre l’ère préindustrielles et 2025. Ce seuil sera probablement franchi entre 2030 et 2040.

LE PIRE DES SCÉNARIOS

Dans leur premier rapport, les climatologues présentent plusieurs scénarios d’émission, prenant en compte les bouquets énergétiques, d’éventuelles politiques d’atténuation, ainsi que le renforcement du protocole de Montréal.

Dans le scénario A des (le business as usual), les chercheurs projettent que nous émettrons environ 37 milliards de tonnes de rejets annuels de CO2 vers 2020. En 2019, nous indique l’agence internationale de l’énergie, nos rejets carbonés se sont élevés à 33 milliards de tonnes. Un peu mieux que prévu, mais nous ne sommes tout de même pas très loin du pire des scénarios envisagés en 1990. Hélas.

Valery Laramée in Journal de l’environnement

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