Deforestation massive à Mayotte (cf: temoignages, article d eBertrand Ancelly)

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Manguier, jacquier, site fruitier, ont laissé place à un champ complètement défriché pour les plantations de manioc. Une méthode qui tend à se généraliser sur l’ensemble du territoire au grand désespoir de l’union internationale pour la nature (UICN). La question de l’agriculture se pose sur le maintien de l’environnement.

Les discussions ont débuté autour de la table pour y remédier. L’agroforesterie permettrait de concilier à la fois l’agriculture et la forêt. Entre 2011 et 2016, ce sont 1400 hectares de terres boisées qui ont disparu, soi un défrichement de 6,7 %, donnant à Mayotte le triste record de déforestation en France. Pourtant, l’ile possède une importante masse forestière. De par son système racinaire, les arbres permettent l’infiltration de l’eau dans le sol. Une fois infiltrée, elle alimente les nappes phréatiques. Elle maintient également les sols. Elle est capitale pour la ressource en eau des terres mahoraises.

Il faut vite agir car Mayotte est un lieu de biodiversité au niveau mondial, et ses forets représentent un vrai vivier d’eau pour l’ile, dans un contexte de tension forte sur la ressource en eau. La lutte de la déforestation apparait donc comme une priorité pour la protection de la nature à Mayotte comme l’augmentation de la surveillance en foret.

Mayotte est donc le seul département français subissant le taux le plus élevé de perte couvert forestier en France. La protection des forets est en enjeu primordial pour UICN qui compte aussi sur le travail des associations environnementales mahoraises pour sensibiliser la population sur l’importance de préserver ces milieux.

Bertrand Ancelly

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