Valery Laramée pour le JDL

Le 5 janvier, Pékin a officiellement ouvert le marché chinois du carbone. Encadrant, dans un premier temps, le secteur électrique, il devrait s’ouvrir à d’autres activités par la suite. Extrait :C’est l’une des dernières retombées de la COP 21. Un an avant le sommet climatique de Paris, les gouvernements américain et chinois s’étaient entendus sur une série de politiques et de mesures pour lutter contre le réchauffement. Conclu par Barack Obama et Xi Jinping, cet accord ouvrait la porte à la conclusion de celui de Paris, le 12 décembre 2015. L’une des mesures annoncées par le président chinois était l’ouverture d’un marché de quotas d’émissions, sur le modèle de l’ETS européen. L’empire du Milieu ne partait pas de zéro. En 2013, Pékin a autorisé 7 villes et régions à réguler les émissions de leur industrie lourde, au moyen de quotas échangeables. Sept ans d’expérimentations Sept marchés aux règles spécifiques qui donnent des prix variant du simple au sextuple. Ensemble, ils régulent 430 Mt CO2 par an: moins de 4% des rejets chinois. L’expérimentation est maintenant terminée. Dès le mois prochain, 2.225 entreprises et «entités» vont devoir participer au nouveau système d’échange national chinois. Les installations industrielles concernées devront émettre plus de 26.000 tonnes de CO2 équivalent par an. Ce qui correspond à une consommation moyenne de 10.000 tonnes de charbon par an. L’essentiel des assujettis sont des centrales électriques au charbon et au gaz. 

 

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