Guadeloupe: Présentation du projet Ja-Riv destiné à protéger et restaurer la forêt marécageuse et la mangrove de Jarry

Rédaction webMardi 22 Février 2022 – 16h19

Présentation du projet Ja-Riv destiné à protéger et restaurer la forêt marécageuse et la mangrove de Jarry

Depuis 2017, 2 hectares de terrains ont été libérés puis renaturés – Deal

Du 29 janvier au 28 février, les zones humides sont mises à l’honneur dans toute la France. Dans l’archipel, le projet JA-RIV vise à protéger et restaurer la forêt marécageuse et la mangrove de Jarry.Jarry concentre l’essentiel des activités économiques de la Guadeloupe et exerce de fortes pressions sur la zone humide adjacente, constituée d’une forêt marécageuse et d’une mangrove à haute valeur écologique, gérée par le Conservatoire du littoral.
Depuis 30 ans, 200 hectares de la forêt marécageuse de Jarry ont disparu.
Face aux conséquences du changement climatique, les enjeux de conservation de ce patrimoine naturel sont importants.

Pour restaurer cette zone, le Conservatoire du littoral et l’Office français de la biodiversité ont signé une convention partenariale permettant le financement du projet JA-RIV en octobre 2019.
Le Conservatoire et ses partenaires œuvrent conjointement pour limiter les sources de pollutions et restaurer les zones humides faisant l’objet d’occupation sans titre.
Certains occupants s’étant appropriés des terrains en procédant à un remblaiement des zones naturelles, voire la construction de bâtiments afin d’agrandir leur occupation.

La première action de ce projet fut de négocier avec les occupants en insistant sur les enjeux de reconquête de la zone humide impactée. Une convention d’occupation temporaire stipulant qu’au moins la moitié de la surface occupée par l’entreprise doit être libérée et que la restauration de cette surface est à la charge de l’industriel.
Dans le cas où les entreprises n’adhèrent pas à cette démarche les partenaires du projet JA-RIV exercent leurs prérogatives en matière de police de l’environnement.
Depuis 2017, 2 hectares de terrains ont été libérés puis renaturés, et 1,8 hectare supplémentaire suit le même chemin.

Un diagnostic écologique a également été mise en œuvre. Il a permis d’améliorer les connaissances sur cette zone et ainsi de comprendre le fonctionnement du milieu naturel, d’identifier les pressions qu’il subit et les dysfonctionnements engendrés.

La prochaine grande action de ce projet sera l’aménagement d’un sentier pédagogique périphérique entre la zone humide et la zone industrielle. Il a pour objectif de faire découvrir cette zone naturelle peu connue et sensibiliser les citoyens aux enjeux de préservation des zones humides. 

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