La sobriété

Au menu de nombre d’associations en cette année 2022 qui fête les 50 ans du rapport meadows « les limites de la croissance »

Voici le 1° travail mené par le Comité 21 en 57 pages et avec l’aide de la fondation SChneider

La sobriété et les nouveaux modèles : deux ans de travaux du Comité 21 pour accompagner l’émergence d’une société sobre.
En 2020, le Comité 21 a souhaité approfondir les conditions de la transformation structurelle nécessaire pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux de la société. La sobriété est apparue le concept adapté pour incarner cette transformation. Elle est, comme l’adaptation aux changements climatiques, un levier clé qui repose sur des solutions comportementales, éthiques, techniques et systémiques. Mais les défis du concept sont immenses ! Le premier est de passer de
l’idée à la réalité. Le second est de la rendre désirable, acceptable. Faute d’incarnation et d’application, la sobriété est souvent décriée car perçue comme un recul ou un frein au progrès, ou encore comme répulsive en termes de communication et marketing. Les changements de comportements sont au cœur de la résolution de ces défis. Ainsi, les gestes individuels sont essentiels : « On aura beau faire toutes les évolutions technologiques que l’on veut, si les comportements n’évoluent pas, on ne pourra pas avancer comme on le souhaite. ».1 Mais pour cela
il faut que la sobriété soit mieux appréhendée et davantage mise en application dans les organisations et les territoires.
Comment dépasser ces freins ? Comment imaginer de nouveaux modèles sur les principes de la sobriété, acceptables et viables ? De quelles transformations structurelles parle-t-on ? Comment les organisations et les territoires peuvent-ils s’approprier la sobriété et transformer leurs pratiques ? Est-ce qu’une entreprise peut être sobre ? 
C’est pour répondre à ces questions que le Comité 21 a développé en 2020-2021 un parcours d’ateliers collectifs sur la sobriété et les nouveaux modèles au cours duquel la sobriété a été interrogée au regard de certaines tendances ou activités des organisations. Ce parcours, destiné aux entreprises, collectivités, associations et établissements d’enseignement supérieur et de recherches, tous membres du Comité 21, a permis de mener en parallèle une réflexion sur le concept et d’étudier les conditions de sa mise en œuvre.
Dans le cadre ce parcours, les rapports souvent occultés entre « sobriété » et « rentabilité » ont été évoqués, comme ses opportunités d’innovations techniques et sociétales, avec de nouvelles approches, de nouveaux produits, des occasions d’ancrage territorial, de partenariats gagnants gagnants avec les acteurs des territoires. Pour aller plus loin, des questions concrètes ont été posées : la smart city et l’économie circulaire sont-elles vraiment sobres ? Le marketing et la sobriété peuvent-ils être compatibles ? Quelle est la place des technologies dans une société sobre? etc. 
Les connaissances issues de ces travaux irriguent cette note et ont permis de nourrir la réflexion que nous proposons pour faire émerger une société sobre et ses conditions de succès.

http://www.comite21.org/docs/actualites-comite-21/2022/comite-21-la-sobriete-fil-vert-de-la-transformation.pdf

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