8juin : journée mondiale de l’océan

Nombreuses manifestations:

LE MUSÉUM SORT UNE COLLECTION SPÉCIALE OCÉAN5ÈME saison de son podcast » pour que nature vive »
Suite à l’accord conclu fin 2022 lors de la COP15 visant à protéger 30 % des terres et des océans d’ici 2030, l’année 2023 s’avère cruciale pour la protection de la biodiversité marine. Détenteur de deux stations marines à Dinard et Concarneau, le Muséum abrite également de précieuses collections témoins du passé et du présent. Résolument tourné vers l’avenir, il propose un éclairage sur les principaux défis écologiques et sociétaux du XXIe siècle : explorations, travaux de recherche, actions de sensibilisation et même une nouvelle saison du podcast « Pour que nature vive » dédiée intégralement à l’océan. [1] Le titre du podcast « Pour que nature vive » fait référence au titre de la postface rédigée par Robert Barbault, professeur au Muséum, pour la réédition du livre de Jean Dorst, Avant que nature meure (2012).[2] Chiffres au 06/06/2023.
 À l’occasion de la journée mondiale de l’océan, et fort de son succès avec plus de 380 000 écoutes enregistrées[1] pour les saisons précédentes, le Muséum lance 28 épisodes de 15 minutes chacun, animés par 17 scientifiques de différentes disciplines. Chacun aborde un sujet spécifique : l’occasion d’en apprendre plus sur l’origine des mers et de la vie, la fabuleuse biodiversité de l’océan ou les dégâts actuels qu’il subit. 
Des épisodes complémentaires dont les extraits d’ouvrages ont été choisis en collaboration avec les bibliothèques du muséum seront lus par des comédiens et conteront des histoires de navigateurs, pêcheurs ou explorateurs autour de mythes, légendes et traditions, ou encore des récits d’expéditions. Le public retrouvera chaque jeudi un nouvel épisode scientifique, et un samedi sur deux un récit littéraire.
L’ÉQUIPE :Conception et Production : Création Collective par Eric Le Ray, avec le conseil scientifique de Sylvie DufourEntretiens : Vincent EdinRéalisation : Enky Wave Lectures : Paul Bouffartigue et Adélaïde Bon.Création Collective est un studio de création de documentaires et de fictions audio. Ses productions questionnent notre monde ou proposent des expériences narratives inédites. Avec la série audio Pour que nature vive du Muséum national d’Histoire naturelle, il continue à explorer les enjeux majeurs de notre société.En 2020, la première saison a été récompensée lors du « Paris podcast Festival » avec le prix du meilleur podcast dans la catégorie dédiée à l’apprentissage.
  • pôle Outremers /France television:

À l’occasion de la Journée mondiale de l’océan le 8 juin, le pôle Outre-mer de France Télévisions propose l’émission spéciale « Les lectures de l’océan » coréalisée et coproduite par les antennes linéaires de Nouvelle-Calédonie La 1ère, Wallis-et-Futuna La 1ère et Polynésie La 1ère.
Comment les peuples du Pacifique « lisaient »-ils le ciel et la mer pour se diriger d’archipel en archipel ? Comment s’organisaient leurs voyages ? Quelle lecture de l’océan Pacifique ont proposé les navigateurs occidentaux entre le 16et le 19e siècle ? Quelles perspectives d’avenir pour cette ressource fragile, véritable atout stratégique et écologique pour la France ?

Présentée par  Aiata Tarahu (Polynésie La 1ère), Sheima Riahi (Nouvelle-Calédonie La 1ère) et Mirna Kilama (Wallis et Futuna La 1ère), cette émission spéciale sera consacrée à l’océan Pacifique, immensité maritime qui représente un tiers de la surface de la terre sur un peu plus de 179 millions de kmetdont les îles, les archipels, les péninsules et les isthmes furent atteints par l’homme il y a 40 000 ans.

En plateau, les invités aborderont le Pacifique comme espace de culture conquis par des peuples océaniens sans cartes ni instrument d’aucune sorte, grâce à une connaissance exceptionnelle des mers, des vents et de la navigation qui impressionna les premiers explorateurs européens.
Ils reviendront sur la découverte du Pacifique par les Occidentaux. Véritable défi pour de nombreux navigateurs, cette partie du globe a vu défiler quelques-uns des plus grands noms de la navigation et de l’exploration – Magellan, Bougainville, James Cook, Lapérouse, Dumont d’Urville, Wallis, Marion du Fresne… – en quête de nouvelles terres, de nouvelles ressources pour le commerce, mais un aussi d’un espace à évangéliser. L’arrivée des Européens dans le Pacifique va ainsi bouleverser les sociétés océaniennes dans leur structures et leurs croyances.
Enfin, l’émission sera l’occasion de revenir sur le rôle majeur joué par l’océan Pacifique dans le fonctionnement actuel de notre planète. Ce dernier régule le climat, stocke le CO2 et représente une richesse indispensable pour l’Homme. Nourriture, remèdes, cosmétiques, matières premières, énergies renouvelables, emplois sont autant de bienfaits qu’il nous délivre, mais son écosystème est en péril. Il est évident que les décisions que nous prenons aujourd’hui affecteront l’océan de demain.

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LE MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE, ENGAGÉ POUR L’OCÉAN

La surpêche est une des grandes menaces qui pèsent sur les océans. Pourtant, un autre modèle est possible. Aussi, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Océan, l’ONG Marine Stewardship Council (MSC) souhaite valoriser les pratiques de pêche durable et mettre à l’honneur les pêcheurs engagés pour la durabilité de l’océan. 

Si au cours des 25 dernières années, des progrès importants ont été réalisés en matière de pêche durable, actuellement, c’est plus d’un tiers des stocks de poissons mondiaux qui sont surexploités, selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), contre 10 % au début des années 1970[1]. Et les conséquences de la surpêche sont considérables : disparition de nombreuses espèces marines, bouleversement des écosystèmes et chaînes alimentaires, pertes d’emploi pour les petites structures de pêche…

Une meilleure gestion de nos ressources marines est possible

Pourtant, une meilleure gestion de nos ressources marines est possible. Les Nations Unies estiment que 98 % des stocks actuellement surexploités pourraient se reconstituer d’ici le milieu du siècle si une gouvernance appropriée est mise en place[2]. Depuis sa création, l’ONG environnementale MSC poursuit cet objectif en luttant contre la surpêche et pour la préservation des océans à l’échelle mondiale. Pour ce faire, le MSC mène des programmes ambitieux pour promouvoir des pratiques de pêche durable. Le « Référentiel Pêcheries » du MSC permet ainsi aux pêcheries certifiées MSC une reconnaissance de leurs pratiques durables. En 2022, ces pêcheries ont mené 2 087 actions d’améliorations[3] dans le monde, dont plus de 90 en France. Chaque pêcherie certifiée MSC est évaluée de manière indépendante sur ses impacts sur les stocks de poissons et les écosystèmes marins. Le programme de certification du MSC reconnaît ainsi les pêcheries durables, et permet aux consommateurs d’identifier facilement les produits de la mer qui en sont issus, grâce au label bleu du MSC.

Des pêcheurs engagés pour la durabilité des océans

Actuellement, plus de 600 pêcheries sont engagées dans le programme MSC, dans 59 pays dans le monde, ce qui représente 19% descaptures mondiales[4] en 2022. « Ces résultats nous encouragent à poursuivre le travail que nous menons avec les pêcheurs engagés, analyse Amélie Navarre, Directrice France du MSC, mais aussi à accélérer la transition des pêcheries vers la durabilité ». C’est pour répondre à cet enjeu que le MSC a développé un Fonds d’Appui pour la Pêche Durable permettant de financer des projets scientifiques et de recherche, et le programme « En route vers la durabilité » qui aide les pêcheries à relever les défis de la durabilité en leur fournissant des outils et des formations qui leur permettent d’améliorer leurs performances environnementales. « En 2022, 42 nouvelles pêcheries ont obtenu la certification MSC. C’est un chiffre qui démontre, l’engagement de plus en plus important des pêcheurs pour un océan durable. Un engagement que nous sommes heureux d’accompagner au quotidien et de valoriser aujourd’hui, à travers notre campagne digitale ‘’Ici tout commence’’.»

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