Des ombrières photovoltaïques pour la culture de la vanille à La Réunion
Six ombrières photovoltaïques ont vu le jour pour permettre la culture de la vanille en dehors des sous-bois, tout en produisant de l’énergie renouvelable. Celle du site de Bellevue, à Bras-Panon, a été inauguré ce jeudi 25 avril.LH / Henry-Claude Elma • Publié le 25 avril 2024 à 16h24, mis à jour le 25 avril 2024 à 20h28
Créer des conditions favorables à la culture de la vanille
Une autre façon de produire
Sur des petits modules de 700 à 800 m², ce serait un allier qui permettrait à l’agriculteur d’économiser le coût de la mise en place de la structure et d’aller sur d’autres expérimentations sur le fruit ou le légume pour qu’on puisse avoir un abri anticyclonique à moindre coût.Frédéric Vienne, président de la chambre d’agriculture de La Réunion
Regarder le reportage de Réunion la 1ère :reculer-0lecture (k)avancer+0Publicitéfermer la publicitéreprendre la vidéoplein écran (f)Une ombrière photovoltaïque pour protéger la culture de la vanille à Bras-Panon
Une structure adaptée au climat
L’eau de pluie est récupérée pour l’irrigation. Des filets sur les côtés de la serre et des ombrières sur le dessus protègent davantage les plants des insectes nuisibles et permettent de réduire l’utilisation de pesticide.
Les ombrières recouvertes de panneaux photovoltaïques ont été conçues pour résister aux aléas climatiques tropicaux, tels que les cyclones, les fortes pluies, les vents violents ou encore les très fortes chaleurs. Preuve en a été faite lors du passage du cyclone Belal, assurent Corsica Sole et Pro Vanille.
Produire de l’énergie renouvelable
Entreprise Corsica Sole qui a financé et installé cette serre. La centrale photovoltaïque a une puissance de 100 kWc qui permet d’alimenter 50 foyers réunionnais, composé chacun de 4 personnes, sur une durée d’un an.
Une unité de stockage a été installée pour ne pas perdre l’énergie produite quotidiennement. Une énergie qui est réinjectée dans le réseau électrique local pour fournir l’électricité pendant les pics de consommation du soir.
Juliette Masson loue ses terres au producteur d’électricité, dans deux ans les premières fleurs de vanille sortiront. Un an après, elle récoltera les gousses.