unoc 3 (suite) action contre le plastique.

Sans doute avec la pêche illégale et le futur traité de la haute mer (BBNJ) la nouvelle la plus importante de l’UNOC3 sera l’engagement contre le plastique. Parce que les dégâts plastics sont énormes, toute une nouvelle génération et bien des ONGs se sont mobilisés sur cette question .

URGENCE MONDIALE: 7,5 millions de tonnes de plastiques dans les océans d’ici 2040 si rien n’est fait

Bassan a laissé de trop mauvais souvenir derrière lui , la gravité de la question ne supporte pas qu’on attende et que toute la biodiversité en souffre..

Relancer la mobilisation en faveur d’un traité plastique « ambitieux » dont les négociations reprendront le 4 août prochain à Genève, telle est l’ambition de l’appel lancé mardi 10 juin 2025 depuis Nice, rejoint par 95 pays. Parmi eux figurent les États membres de l’Union 

Une réponse concrète à un fléau invisible Chaque année, entre 250 et 500 tonnes de plastiques transitent par les cours d’eau vers la mer. 80% de la pollution marine est d’origine terrestre : agir à la source est donc essentiel

Les entreprises se lancent .

Plastic Vortex inaugurera cet été son premier barrage anti-plastique à Toulouse, sous le pont de Blagnac. Une premiè re en France, rendue possible grâce à l’engagement de Tou louse Métropole, collectivité pionnière dans la lutte contre la pollution des cours d’eau. Ce dispositif innovant, développé par Plastic Vortex en partenariat avec Inddigo, société d’ingénierie en développement durable, vise à intercepter les déchets plastiques à la source, avant qu’ils n’atteignent les océans.L’installation permettra de capter jusqu’à 8 tonnes de plastique par an, soit l’équivalent de 425 000 bouteilles évitées à l’océan.
Une innovation technologique, modulaire et efficace
Le barrage repose sur un système en « V » inversé, positionné dans le sens du courant, qui canalise les déchets flottants vers une zone de collecte. Des jupes immergées captent les microplastiques dès 1 mm de diamètre. Un tapis convoyeur les transfère ensuite vers une benne de tri.  Grâce à cette technologi-que, jusqu’à 80 % des déchets flottants sont interceptés, sans nuire à la navigation ni à la faune. Inddigo, partenaire straté- gique du projet, assure le tri, la caractérisation et la valorisa- tion des déchets collectés, en lien avec les filières locales.­

Une solution déployable à l’échelle nationale
Plastic Vortex prévoit d’installer 31 barrages dans des zones stratégiques en France dont 10 en Occitanie avec une cou- verture de 90 % du territoire et une capacité de collecte de plus de 175 tonnes de plastiques chaque année.
 » Tout ce qu’on jette en dehors des poubelles,dans les rues, les trottoirs, les routes, ça passe par les avaloirs d’eaux plu-viales et finit directement dans la rivière. Très peu de gens le savent finalement et puis, malheureusement, il y a ceux qui s’en fichent. »
– Thierry Auga-Bascou, Inspecteur Environnement à l’Office Français de la Biodiversité. Avec ce projet pilote, Toulouse Métropole deviendra la première collectivité française à tester et valider la solution Plastic Vortex.
Entreprise à mission, modèle d’impact,fondée en 2024, Plastic Vortex est une société française à mission, engagée pour une dépollution mesurable, locale et reproductible. Chaque barrage devient un levier d’action collective, mobilisant citoyens, écoles, associations et collectivités autour d’un objectif commun : préserver nos cours d’eau. L’accompagnement pédagogique est aussi au cœur du projet : des ateliers de sensibilisation sont menés en parallèle, pour faire évoluer les comporte- ments.
À la suite des récentes déclarations présidentielles appelant à «continuer le combat sur la consigne», les associations professionnelles et environnementales françaises réaffirment la né- cessité d’adresser ce sujet par les 3R : réduire, réemployer puis recycler.Le président Emmanuel Macron a souligné hier dans plusieurs entretiens, l’importance cruciale de la consigne : «la bataille contre le plastique est clé », et il a appelé à ce que ni le Parlement ni le Gouvernement ne «cèdent aux facili tés du moment».
Au regard de la nouvelle législation européenne et de la loi AGEC, les associations professionnelles et environnementales appellent le Gouvernement à généraliser un système de consigne alliant la trajectoire de réduction, le réemploi et le recyclage.2
• Réduction : pour atteindre la trajectoire visant à diminuer progressivement la mise en marché des bouteilles plastiques, notamment par développement du réemploi, afin de respectr l’objectif fixé par la loi AGEC de réduction de 50 % d’ici 2030. Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la production
mondiale de plastique a augmenté de 3,4 %, et en cohérence avec la position défendue par la France dans le cadre du Trai té International visant à réduire la production de plastique.
● Réemploi : pour atteindre les 10 % d’emballages réemployés d’ici 2027, ainsi que les potentiels de réemploi par secteurs d’activité tels que définis dans la Stratégie 3R (en cours de révision), mais aussi en lien avec la nouvelle réglementation européenne (PPWR, 2025) qui impose aux distributeurs finaux
de proposer au moins 10 % de réemploi pour les boissons d’ici 2030 avec une obligation de reprise pour ces derniers.
● Recyclage : pour atteindre l’objectif européen de 90% de taux de collecte tout en réduisant de plus de 80%1 leur aban- don dans l’environnement par la mise en place de la consigne pour les canettes en aluminium et bouteilles en plastique, et
en la généralisant aux autres emballages de boissons compo-sés en partie de plastique, notamment les briques en carton multicouches.

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