choix de progrès: technologie , protection d el’environnement

Selon l’étude prospective sur le Marché des objets connectés à destination du grand public menée par le Ministère de l’Economie et des Finances, 5 typologies de consommateurs se dessinent  parmi :

.          Les « Technophiles », avancés en termes d’équipement et d’intention d’achat. Ils sont sensibles à l’innovation technologique,

  • Les « Suiveurs » qui suivent les « Technophiles », avec un niveau d’équipement supérieur à la moyenne,
  • Les « Réticents » peu équipés, avec peu d’intentions d’équipement. Ils ont une image plutôt négative des objets connectés,
  • Les « Opposés » qui ont une image négative de ces objets connectés et très peu d’intentions d’équipement,
  • Les « Incertains » qui se caractérisent par un manque de connaissance des objets connectés, sur lesquels ils ne savent souvent pas s’exprimer.

Sur ce marché, le cœur de cible des technophiles tend à diminuer pour ne représenter que 11 % des consommateurs. En revanche, 2 catégories sont en augmentation : les Opposés (13%) et les Réticents (24%) traduisant une volonté d’adopter une démarche de consommation plus éco-responsable.

Minimalisme et autoréparation

L’innovation questionne, le consommateur mue. La nécessité de protéger l’environnement ne fait plus vraiment débat. Du côté des entreprises, elle n’est possible que par un changement de paradigme culturel. Pour les fabricants, l’enjeu consiste à revenir à une idéologie de l’innovation plus minimaliste. En remplaçant la culture de la quantité par celle de la qualité du produit. La culture de l’invention permanente par celle de l’amélioration de l’existant. Le réfrigérateur de demain, est peut être finalement celui, plus basique, qui s’inscrira dans la durée et qui consommera moins d’énergie, d’eau et d’électricité.

 

Dans ce modèle, l’autoréparation tient une place primordiale. La politique du tout jetable passera par celle du tout réparable, dans l’optique d’une économie circularisée. D’où l’importance de développer des labels de réparabilité, de sensibiliser les consommateurs à l’obsolescence programmée ainsi que d’encourager la démarche du Do It Yourself.

 

Le dilemme est dénoué. Entre innover technologiquement et protéger l’environnement, le choix n’est pas utile. ( pas sûr! NDLR) A partir du moment où l’on privilégie l’utile sur le gadget, le réparable sur le jetable, et que l’on répond à une demande nouvelle d’éco-responsabilité de la part du consommateur.

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