Dans le cadre de la présidence française de l’UE, Montpellier accueille les ministres des affaires étrangères les 6 et 7 mars

Montpellier l’attractive:

Selon Emmanuel Négrier directeur de recherches au CNRS, cette ville qui a grossi si rapidement vote encore peu. Elle dispose d’un électorat flottant propice à la conquête des différents candidats, « c’est comme un petite France« . Une nouvelle fois elle est sous les feux de l’actualité non pas pour la visite d’un candidat en campagne , mais parce qu’elle accueille les ministres des affaires étrangères autour de trois grands thèmes (lundi au musée Fabre): – La mobilisation européenne pour l’Ukraine; Les dimensions géopolitiques du développement; La préservation de la biodiversité et des systèmes alimentaires durables.

biodiversité

Tout se met en place pour le grand débat en chine de la cOP 15 sur la biodiversité ». Même si des travaux complémentaires sont encore nécessaires la stratégie française a été adoptée et sera présentée en deux temps les ong ayant demandé sa remise ultérieure, insatisfaites des propositions actuelles. Avant le 18 mars, seront présentées les grandes lignes déjà adoptées au Congrès mondial de l’UICN : indicateurs et cibles. Mais le financement et l’inscription du texte dans le cadre européen et mondial ne sera présenté qu’en automne . Les stratégies précédentes n’ont pas réussi à faire diminuer la perte de biodiversité.L ‘OFB et la SNB estime que les travaux remis n’apportent rien de nouveau, se contentent de refaire un constat et ne proposent rien en termes de solutions. Il faut reprendre l’ouvrage au niveau des sols, de l’agriculture , de la foresterie….Les « tiping points » ces points locaux de basculement (cf disparition de la morue à St Pierre et Miquelon par ex) ne sont pas suffisamment identifiés. Or c’est localement que les choses vont se passer avec une conjonction de phénomènes (sécheresse+canicules par ex)

A Montpellier la présidence française de l’UE doit réussir à faire entendre cette complexité au delà des événements graves de court terme rappelant que son rôle est de « contribuer à l’organisation d’une mondialisation qui assure un développement durable et équilibré de la planète ; « 
Ainsi le ministère des affaires étrangères rappelle que « La France s’implique fortement au niveau national et dans les enceintes multilatérales pour faire de la protection de la biodiversité une des priorités des grandes politiques publiques et de la coopération internationale. La France a notamment établi la protection de la biodiversité comme une des priorités de son agenda diplomatique et mène de nombreux efforts, en accueillant notamment le Congrès mondial de la Nature de l’UICN en 2021, pour parvenir à l’adoption d’un accord international historique lors de la COP 15 de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB)
Forte de son expertise scientifique et de la richesse biologique de son territoire, la France prend part à de nombreux processus et initiatives concernant une multitude d’enjeux : la préservation des océans, la déforestation, la désertification et dégradation des terres, le commerce illégal d’espèces sauvages, la criminalité environnementale, la pêche, l’agriculture, les aires protégées et la protection des espèces. »

En ce sens Montpellier est une ville symbolique pour la recherche. Vendredi , Jean Yves Le Drian s’est déjà entretenu avec le CIRAD et l’IRD pour assurer le suivi des décisions prises lors du sommet Afrique France, et mesurer l’importance de la recherche française dans ces domaines, pendant que son homologue en charge de l’agriculture penchait volontiers du côté de la FNSEA qui aimerait revoir louée l’agriculture industrielle , son manifeste de 2020 reprendre le devant de la scène, et le verdissement de la pAC tomber dans l’oubli….

D Martin Ferrari

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