les promesses n’engagent que ceux qui y croient

Les futurs prix de l’électricité nucléaire menacent la réindustrialisation 

Auditionné devant la Commission des affaires économiques, Philippe Darmayan a pointé l’inquiétude des industriels sur le flou qui règne vis-à-vis de la future régulation des prix de vente de l’électricité nucléaire. Un manque de visibilité qui risque de décourager les investissements « verts ».

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Le sujet commence aussi à inquiéter les industriels qui, début 2024, commenceront à couvrir leur consommation d'électricité avec deux ans d'anticipation.
Le sujet commence aussi à inquiéter les industriels qui, début 2024, commenceront à couvrir leur consommation d’électricité avec deux ans d’anticipation. (Gilles Rolle/REA)

Un record de 13 milliards d’euros de promesses d’investissements

Usines géantes pour fabriquer des batteries, des panneaux solaires : le sommet Choose France, qui s’est tenu mi-mai à Versailles, a attiré un record de 13 milliards d’euros de promesses d’investissements. Une grande partie figure dans les secteurs emblématiques de la réindustrialisation verte voulue par les pouvoirs publics.

Reste que la réalisation de la plupart de ces investissements , comme ceux demandés aux industriels pour se décarboner, est suspendue à une inconnue majeure : quel sera le prix de l’électricité en France après 2025, lorsque le mécanisme qui régule les prix de vente du nucléaire et qui dope la compétitivité des entreprises française (Arenh) aura pris fin ?

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