Un requin de 300 ou peut être 500 ans , d’après u!ne étude publiée en 2016 au canada

Requin

Un requin du Groenland sous la glace, dans le détroit de Lancaster, au Nunavut (Canada), en 2015.
Un requin du Groenland sous la glace, dans le détroit de Lancaster, au Nunavut (Canada), en 2015.  FRANCO BANFI / WATERFRAME / BIOSPHOTO

« C’est une expérience émotionnelle, de poser la main sur un animal qui a vécu si longtemps », reconnaît Eric Ste-Marie, doctorant en biologie à l’université de Windsor, au Canada. Des scientifiques, fascinés, s’intéressent aux mécanismes qui pourraient expliquer la longévité exceptionnelle de ce poisson géant, qui peut atteindre 5 mètres. Depuis une décennie, les publications scientifiques s’accumulent, et le mystère s’éclaircit peu à peu.

« La première hypothèse, explique John Steffensen, professeur de biologie marine à l’université de Copenhague, au Danemark, qui organise des expéditions scientifiques pour étudier l’animal, c’est qu’il vit à très basse température. »Entre − 1,8 °C et 7,5 °C. Contrairement aux mammifères, qui maintiennent leur corps à une température constante, la température des requins suit celle de leur environnement. Quelques centaines de mètres sous la banquise, le corps du requin du Groenland descend à − 1,8 °C, le point de congélation de l’eau de mer. Si bas que son métabolisme, l’ensemble des réactions biologiques et chimiques de ses cellules, est très ralenti.

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