Plastiques

Les 4 et 5 Aout 2025 ont repris les négociations sur le plastique Pour rappel cette pollution est considérée comme la plus importante du 21°siècle. Elle correspond au refus des producteurs -les principaux exportateurs de pétrole- de réduire leur business, (Entre 1950 et 2020 la production de plastique a été multiplié par 220 écrit l’OCDE ) , à l’incapacité des technologies actuelles de recycler les plastiques car ils sont tous différents les uns des autres trop résistants et souvent, on ne sait de quoi ils se composent, car ils sont composés non seulement de polymères mais d’un mélange d’additifs qui leur confèrent: souplesse, résistance au feu, rigidité, indestructibilité ….. . Ils sont partout depuis leur apparition dans les années 60 , inondent déjà le monde et surtout les pays pauvres qui en ont trop accepté avant de mesurer la catastrophe. 100 états sont mobilisés pour ratifier un futur traité , mais il faudrait des mécanismes procéduraux essentiels et on en est très loin. C’est une nuisance inédite car ces produits à la chimie complexe se dégradent en paillette , en microbilles « les larmes de sirène« ,en nano particules 70 du fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu

Sur le plan de la santé ils sont une véritable bombes à retardement et les dossiers scientifiques se succèdent. Contaminants chimiques ils peuvent se recouvrir de bactéries qui en font de dangereux contaminants biologiques (AnSES) Mais les études se contredisent : certains évoquent le fait que le plastique a permis la prolongation de la durée de vie. En protégeant les denrées alimentaires, bien des maladies ont reculé. Pour d’autres , dès sa fabrication , le plastique vient menacer la santé et surtout celle des enfants

Une première proposition est avancée concernant la réduction de l’usage des plastiques à usage unique: ils représentent 50% des 400 millions de tonnes produites chaque année. Un pays l’a banni des supermarchés, redoutablement seul. La discussion à Genève s’achèvera-t-elle comme l’an dernier sans solution? Si au moins pouvait en sortir une intention même non contraignante en gage d’espoir? Ou faudra-t-il attendre le grand GIEC de la pollution chimique ?

D Martin Ferrari

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