INFOS COP 30 (2)

Cette année ce ne sera pas la COP de la sérénité forcée.

Organisée au Brésil, dans un contexte géopolitique, économique et climatique difficile, la COP30 s’avère atypique à plus d’un titre. Comme les précédentes, elle aura à relever de nombreux défis, assortis cette fois d’une forte charge symbolique.

Cinq bonnes raisons de suivre attentivement la COP30 de Belém

. • Ce rendez-vous est emblématique Comme son nom l’indique, cette COP brésilienne sera la trentième du genre, la série ayant débuté au printemps 1995, à Berlin. Elle se déroule dans le pays même qui avait accueilli, trente-trois ans plus tôt, à Rio, la première Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement, en présence de 120 chefs d’État ou de gouvernements et des représentants de 189 pays. Elle intervient dix ans après l’Accord de Paris,

Négociations à la COP 30 de Belém : «La bataille pour le climat est aussi une bataille pour la démocratie»

Le sommet qui s’ouvre ce lundi au Brésil sera le théâtre d’une guerre de valeurs pour tenter de sauver le multilatéralisme environnemental, mis à mal par Donald Trump. Son climatoscepticisme et ses agents non officiels pourraient attirer d’autres acteurs dans son sillon.

A Belém, avant la COP30, samedi.
A Belém, avant la COP30, samedi. (Fernando Llano/AP)

La «COP des COP», c’est ainsi qu’elle est brandie. Parce qu’elle marque les dix ans de la COP21 et de l’accord de Paris, parce que jamais dans l’histoire des négociations climatiques le sort de cette grand-messe annuelle n’est apparu aussi imprévisible, et parce qu’elle se tient à l’orée de l’Amazonie, tout en allégorie, forêt assiégée jusque dans sa poitrine par la fièvre du monde. Ce lundi 10 novembre, la 30e Conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP30) s’ouvre à Belém, au Brésil, pour près de quinze jours d’intenses tractations diplomatiques entre 191 pays. Et ses organisateurs n’ont qu’un seul but : sauver le multilatéralisme environnemental.

Les délégations nationales débarqueront dans la ville hôte avec plusieurs points à l’agenda. Elles devront notamment régler l’épineux dossier de la finance climatique.

Que dit et peut la société civile ?

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Et comme d’hab les lobbies seront aussi là:

Chaque année, le lobby des hydrocarbures sillonne les couloirs du sommet onusien sur le climat pour mieux le faire capoter. Une stratégie parfaitement rodée qui entache le bon déroulé de l’événement et appelle à une réforme du système de participation.Environnement4minPublié le 9 novembre 2025

Une coalition d’ONG, nommée « Kick Big Polluters Out » (KPBO : en français, « Mettez les gros pollueurs à la porte »), met chaque année en lumière l’ampleur de ce phénomène. 
© Jane Barlow/PA Wire

Les loups sont entrés dans la bergerie. Soit d’eux-mêmes, sous la bannière apparente des majors des énergies fossiles, soit car les États et les organisations internationales les ont fait entrer subrepticement au cœur de leurs propres délégations. À chaque COP le même scénario.

Le lobby des hydrocarbures interfère dans les négociations climatiques, tente de compromettre tout accord qui lui porterait préjudice, voire conclut de nouveaux contrats juteux d’exploration et d’exploitation de pétrole ou de gaz entre deux couloirs. Objectif final : retarder le plus longtemps possible l’inéluctable transition énergétique.

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