Invisible et peu audible, la pollution sonore des bateaux affecte pourtant de nombreuses espèces d’animaux marins.

L'état de santé des océans décline plus rapidement que ce qu'on pensait, notamment sous l'effet d'un "trio mortel", le réchauffement, la désoxygénation et l'acidification.
L’état de santé des océans décline plus rapidement que ce qu’on pensait, notamment sous l’effet d’un « trio mortel », le réchauffement, la désoxygénation et l’acidification. afp.com/Boris Horvat

Il ne fait pas partie des espèces marines les plus menacées. Plutôt discret, il passe son temps sous les rochers ou dans le sable. Mais l’Opsanus Beta pourrait bien devenir le premier poisson de roche à perturber l’organisation de festivals internationaux. Les scientifiques se sont aperçus que cette espèce marine supportait mal… l’électro ! Pendant les premières heures de l’Ultra Music Festival, un événement organisé sur l’île de Virginia Key, au large de la Floride, les spécimens observés par les chercheurs ont reçu près de dix décibels de plus qu’en temps normal, et ils ont produit quatre à cinq fois plus d’hormones de stress. Un flux comparable à celui déclenché par l’arrivée d’un dauphin, leur prédateur naturel. Le stress de ces bestioles peu connues pourrait prêter à sourire. Le sujet est pourtant très sérieux. Les sources de bruits anthropiques – ayant pour origine les activités humaines – handicapent, blessent ou tuent chaque jour une partie de la faune marine. 

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