ORQUE morte dans la Seine

ORQUE DANS LA SEINE : SON SQUELETTE RÉCUPÉRÉ PAR LE MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE POUR INTÉGRER SES COLLECTIONS 

Le 30 mai 2022, une femelle orque a été retrouvée dérivant dans la Seine. Son autopsie a été effectuée le lendemain matin. Parmi les experts impliqués dans cette opération menée par l’observatoire PELAGIS, des spécialistes du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) ont pu récupérer l’ensemble du squelette de l’animal qui entrera officiellement dans les collections de l’institution. C’est une occasion rare et précieuse pour le Muséum de se procurer le premier squelette complet de l’espèce Orcinus orca. 
Le Muséum détient l’une des trois plus grandes collections naturalistes au monde (avec le Muséum de Washington DC et celui de Londres). Ce véritable trésor patrimonial et scientifique a été minutieusement rassemblé depuis 400 ans grâce aux missions scientifiques, aux donations, aux acquisitions, etc. Cette inestimable collection compte à ce jour 67 millions de spécimens – animaux, végétaux, minéraux – et plus de 2 millions de documents dans les bibliothèques – ouvrages, archives, etc.Cette collecte exceptionnelle a été réalisée sous la supervision d’Aude Lalis, chercheuse à l’Institut de Systématique, Évolution et Biodiversité (MNHN/CNRS/SU/EPHE/UA) et responsable scientifique de la collection des mammifères marins, et grâce à l’intervention d’Éric Pellé, préparateur en ostéologie au sein des Ateliers Naturalia de la Direction générale déléguée aux collections du Muséum. Le squelette récupéré va être dégraissé, nettoyé, inventorié (chaque os sera numéroté) et enfin conditionné, pour intégrer la collection des mammifères marins.  Cette opportunité de collecte est essentielle pour l’enrichssement des collections scientifiques nécessaires aux activités de recherche, d’enseignement et de diffusion des connaissances, activités phares du Muséum. En effet, les collections permettent à une communauté scientifique élargie de travailler sur des spécimens avec des technologies modernes, afin d’accroître toujours plus nos connaissances sur la biodiversité et donc mieux la protéger.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *