Opération Orion : revivez en images le débarquement des forces armées sur les environs de Sète (MIDI LIBRE)

  • La seconde phase de l’opération Orion 23 va durer jusqu’au 11 mars prochain. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
  • Orion 23 s’inspire d’un scénario de l’Otan et mobilise des milliers de soldats. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
  • La Marine nationale avec ses bâtiments travaille depuis plusieurs mois sur cette opération. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
  • L’opération reproduit un débarquement amphibie. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
  • Tandis qu’une opération amphibie va être menée, les forces terrestres se mobilisent. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
  • L’opération a débuté vers 7 h ce dimanche 26 février. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
  • Les forces armées sont mobilisées entre Sète et Frontignan. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO

L’exercice militaire Orion, d’une ampleur inédite, a attaqué une nouvelle phase ce dimanche 26 février au matin par une opération amphibie avec mise à terre de moyens terrestres dans le port de Sète et à Frontignan.

Orion 23, c’est « la montée en puissance d’une véritable opération militaire qui, pendant près de 18 mois implique une coordination et la synchronisation de l’ensemble des armées, direction et services », selon l’Etat-major. L’objectif avoué est une « montée en puissance des capacités des armées en identifiant les points forts et les axes d’amélioration ».  

Les forces militaires en présence

Les différents corps d’armée sont mobilisés pour cette deuxième phase de l’opération Orion 23 qui durera jusqu’au 11 mars.

Ainsi, l’armée de terre met à disposition un centre de commandement, une brigade ENU avec 1 composante aéroportée (11e BP), 1 composante amphibie (6 e BLB), un sous groupement aéromobile, un groupement tactique logistique qui intègre également une antenne de chirurgie de sauvetage (ACS) et un groupement de soutien interarmées qui a pour mission d’assurer le point d’entrée logistique du théâtre d’opérations, dédié au soutien de l’ensemble des forces déployées (avec une antenne de réanimation et de chirurgie de sauvetage (ARCS)).

L'occasion pour la population de découvrir les bâtiments militaires.
L’occasion pour la population de découvrir les bâtiments militaires. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO

La Marine engage de son côté environ 30 bâtiments et 50 aéronefs. Ces unités sont essentiellement réparties au sein de trois forces à la mer : une force amphibie articulée autour de 2 porte-hélicoptères (PHA) et une dizaine d’escorteurs, avec un état-major interarmées embarqué (MCC) à bord d’un des 2 PHA ; le groupe aéronaval (GAN) composé du porte-avions, du groupe aérien embarqué et de 5 à 10 escorteurs, commandé depuis la mer par l’état-major du GAN ; une force adverse FORAD maritime comptant une dizaine de bâtiments de combat, majoritairement étrangers, ainsi que des aéronefs.

Depuis une dizaine de bases aériennes, l’armée de l’Air et de l’Espace mobilise : son centre de planification et de conduite des opérations aériennes (CAPCO) ; plus de 30 aéronefs (chasseurs, transport, ravitailleurs) ; une capacité de détection et de commandement aéroporté (AWACS) pour la gestion in situ des manœuvres aériennes majeures ; une capacité de drone MALE (Reaper) pour des missions de reconnaissance de longue durée et d’appui feu ; • des systèmes de défense sol/air (MAMBA, CROTALE et lutte anti-drone).

10 h 30 – Différents temps forts

Si le côté spectaculaire du débarquement et le déploiement des troupes sur Sète et les environs a débuté ce dimanche 26 février, Orion 23 va connaître de nouvelles phases selon un calendrier précis.

La deuxième partie de la manœuvre se concentre à Sète. et alentours
La deuxième partie de la manœuvre se concentre à Sète. et alentours MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
10 h 15 – Le choix du sud de la France

Orion 23 est ainsi un « exercice majeur dont l’intensité et le réalisme propres à un engagement de haute intensité sont recherchés. Pour répondre à cette exigence, les armées doivent se déployer en mer, dans les airs et en « terrain libre », en complément des camps militaires ou des zones de manœuvres réservées, explique-t-on du côté du commandement. 

La sécurisation de la ville de Sète fait partie du scénario Orion 23.
La sécurisation de la ville de Sète fait partie du scénario Orion 23. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO

« Tout engagement militaire nécessite d’appréhender les contraintes du terrain, les distances, les particularités d’une zone urbaine ou encore la prise en compte de la vie locale ou des activités économiques (pêche). Pour mieux assurer la sécurité des Français, les militaires doivent s’entraîner ensemble, selon un scénario crédible et sur un terrain réaliste », poursuit l’Etat-major. l’axe Sète-Frontignan a donc été choisi comme point central de l’opération de débarquement amphibie en conditions réelles. 

10 h – Appréhender les différentes phases d’un conflit moderne

Orion 23 s’inspire d’un scénario développé par l’Otan qui permet d’appréhender les différentes phases d’un conflit moderne. Ce scénario fictif bâtit sa crédibilité sur l’étude des conflits modernes et de leurs tendances, estime l’Etat français. Depuis mai 2022, la planification de cette opération militaire de 40 000 hommes sur 18 mois au sein d’une coalition internationale emmenée par la France a donc été déclenchée.

40 000 hommes sur 18 mois sont mobilisés au cœur de cette opération militaire.
40 000 hommes sur 18 mois sont mobilisés au cœur de cette opération militaire. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
9 h 45 – Du débarquement à la sécurisation

Après la phase du débarquement, viendra une phase de sécurisation, de conquête et de manœuvres terrestres. Les opérations consisteront à sécuriser la zone portuaire et la ville de Sète, ainsi qu’à élargir l’espace de la manœuvre par un contrôle de zone.

Les manœuvres se dérouleront essentiellement dans le massif de la Gardiole et aux alentours. Le massif de la Gardiole est ainsi totalement interdit d’accès jusqu’au 4 mars prochain.

Le massif de la Gardiole, fermé depuis ce vendredi, le restera jusqu'au 4 mars prochain.
Le massif de la Gardiole, fermé depuis ce vendredi, le restera jusqu’au 4 mars prochain. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
9 h 30 – Une campagne aéro-maritime dans un contexte de déni d’accès

Orion, Opératiob de grande envergure pour des armées Résilientes, Interopérables, Orientées vers le combat de haute intensité et Novatrices, est prévu pour durer jusqu’à début mai. 

Armées de terre, de l'air et Marine nationale sont impliquées.
Armées de terre, de l’air et Marine nationale sont impliquées. MIDI LIBRE – GIACOMO ITALIANO
9 h 15 – Les manœuvres continuent

« Je souhaite que nos armées soient prêtes en permanence à faire face à un conflit majeur, agissant dans tous les milieux et champs de confrontation pour « gagner la guerre avant la guerre » dès le stade de la compétition, état normal du monde fondé sur un ordre international régi par le droit », estime le général d’armée Thierry Burkard.  

9 h – Les bâtiments militaires débarquent à terre

Si Orion n’est qu’un exercice, les manœuvres n’en sont pas moins d’une envergure spectaculaire.

8 h 40 – Les représentants de l’Etat sont sur place

Face à ce qui est un déploiement des forces militaires inédit, la secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et ancienne députée de la 1re circonscription de l’Héraul Patricia Mirallès est sur place.  

8 h 30 – L’opération se poursuit

Le débarquement sur le littoral sétois se fait en deux endroits, entre le port de Sète et celui de Frontignan. Le scénario Orion évoque ainsi deux types d’ennemis : « D’une part, la milice Tantale qui sévit dans le pays d’Arnland, que nous venons aider. D’autre part, l’état Mercure, pays voisin, qui agit avec Tantale et impose à plusieurs occasions des combats de haute intensité à la coalition menée par la France », explique le ministère des Armées.

8 h – Mobilisation des troupes

Des dizaines de badauds sont venues assister à ce mouvement d’ampleur de l’armée française. Dans un climat internation assez tendu, si l’Etat-major français assure que l’opération Orion reste décorrélée de la guerre en Ukraine, la mobilisation des armées n’en reste pas moins spectaculaire.

7 h 45 – Sur l’eau, les bâtiments se rapprochent

Le porte-avions Charles-de-Gaulle restera à quelques dizaines de kilomètres du littoral. mais les bâtiments qui participeront à l’opération amphibie sont eux déjà visibles.

7 h 30 – A terre, les unités se mettent en place

Les troupes militaires sont sur le pont depuis 6 h ce matin. Les véhicules terrestres commencent à prendre position.  

La seconde phase de l’opération Orion débute ce dimanche 26 février dans le secteur de Sète et Frontignan, avec une opération amphibie qui conduira à un débarquement sur le littoral. Cet exercice, d’une ampleur inédite, conduira quelque 7 000 militaires des trois corps de l’armée à déferler sur le littoral héraultais à partir de ce dimanche 26 février et pendant plusieurs semaines. Depuis les côtes sétoises et frontignanaises, plusieurs unités soutenues par des infrastructures lourdes remonteront vers le Tarn à travers l’Hérault.

L’exercice a réellement débuté ce samedi 25 février par une mobilisation des forces aériennes à Castres.

Des centaines de parachutistes ont été largués aux alentours de l’aéroport Caastres-Mazamet.

Depuis plusieurs jours, des manœuvres préparatoires étaient en cours, notamment en Corse

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Emilie Bec

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