Avant le COP 28: poursuivre la réflexion sur la compensation carbone

Ci dessous l’analyse d’Alain Karsenty économiste au CIRAD de l’article en ligne ci dessous:

« Quelle est la différence entre un quota et un crédit carbone ? Entre un système de cap-and-trade et un mécanisme basé sur des projets ? Pourquoi y a-t-il des « marchés de conformité » et des marchés volontaires du carbone ? Quelles passerelles sont-elles en train d’être construites entre ces deux marchés ?


Ce court article, qui propose une vision rétrospective de la saga des crédits carbone, est issu d’un dialogue avec la journaliste de The Conversation, Gabrielle Maréchaux. La seconde partie du titre « vie et mort d’une fausse bonne idée ? » comporte un point d’interrogation (sur lequel j’insiste). Je ne me risque pas à faire des prédictions, mais une hypothèse possible est que le principe de compensation va devenir de moins en moins crédible. Cela ne signifiera sans doute pas la disparition des crédits carbone sur le marché volontaire, mais ils seront de plus en plus considérés par les entreprises qui les achètent comme des contributions (à l’effort collectif pour le climat) et non comme des « offsets ».
L’ironie serait que le « marché de conformité », avec les articles 6.2 et 6.4 continue, lui, avec les « offsets », dont l’intégrité environnementale est douteuse (et pas seulement pour les forêts), malgré les leçons du Mécanisme de Développement Propre (MDP). 

L’urgence climatique ne permet plus de s’accommoder de « fausse monnaie climatique ».

https://theconversation.com/histoire-des-credits-carbone-vie-et-mort-dune-fausse-bonne-idee-212903

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