La cop 28 ouvre le 30 nov aux Emirats arabes unis
Enjeux:
-triplement des énergies renouvelables d’ici 2030, amélioration de 4% par an de l’efficacité énergétique, électrification du maximum d’usages, abattre les fuites de méthane, construction de centrales à charbon avec captage de CO2, investissements au Sud.
Le monde prévoit de produire en 2030 plus du double de la quantité d’énergies fossiles qui permettrait de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, et 69 % de trop par rapport à ce qu’il faudrait pour rester sous 2°C, selon la nouvelle édition du Production Gap Report, publié par le Programme pour l’Environnement de l’ONU (PNUE) et divers instituts de recherche.
A votre disposition, le rapport, le résumé pour décideurs, le communiqué de presse, ainsi qu’un ensemble d’infographies, tous sous embargo jusqu’au mercredi 8 novembre 06h01 heure de France métropolitaine.
Dans l’ensemble, les projections de production conduiraient à une augmentation de celle de charbon jusqu’en 2030, et de celle de pétrole et de gaz jusqu’en 2050 au moins.
Depuis qu’il a été quantifié en 2019, pour la première fois, ce “production gap” (la différence entre les anticipations de production et le niveau de production adéquat pour rester sous 1,5 ou 2 °C de réchauffement) est resté quasiment inchangé.
Ce nouveau rapport présente les profils de 20 grands pays producteurs d’énergies fossiles : Australie, Brésil, Canada, Chine, Colombie, Allemagne, Inde, Indonésie, Kazakhstan, Koweït, Mexique, Nigeria, Norvège, Qatar, Russie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Émirats arabes unis, États-Unis et Royaume-Uni.
Ceux-ci montrent que la plupart de leurs gouvernements continuent d’apporter un soutien politique et financier important à la production de combustibles fossiles, en dépit d’engagements pris pour atteindre la neutralité carbone