Ils travaillent à la protection des zones polaires: A suivre…

Dernières zones refuges et dernier gâteau terrestre ou marin à se partager, les zones polaires font l’objet d’un intérêt croissant des pays expansionnistes. A un tel niveau d’importance que Ségolène Royal trés mauvaise ambassadrice des pôles aprés les travaux d emichel Rocard, se voit retirer ses fonctions par le Président de la République. Chercheurs, explorateurs d’un genre nouveau, scientifiques, tous se lancent à la connaissance ou à la protection de ces univesr encore oublié sous la glace hier mais que le réchauffement d’aujourd’hui ouvre au monde.

LEWIS PUGH, PARRAIN DES OCÉANS POUR L’ONU S’APPRÊTE À NAGER DANS  L’ANTARCTIQUE ORIENTAL

crédit photo : Olle Nordell

Lewis Pugh va tenter la première traversée à la nage d’un lac supra-glaciaire en Antarctique le 23 janvier 2020. Il s’entraÎne actuellement dans l’Antarctique Oriental depuis le 14 janvier, avant la traversée à la nage d’un lac supra-glaciaire sur 1 km Il se rendra ensuite à Moscou pour y rencontrer les principaux dirigeants politiques alors qu’il cherche à mettre en place un réseau de zones marines protégées (MPA) autour de l’Antarctique. Le 23 janvier prochain, Pugh,  nagera là où aucun humain n’a jamais nagé auparavant.Il tentera de traverser à la nage un lac supra-glaciaire d’un kilomètre dans l’est de l’Antarctique pour demander la création d’un réseau de zones marines protégées (MPA) autour de l’Antarctique. Jusqu’à ce jour les campagnes de Pugh ont permis de protéger plus de 2,2 millions de km2 d’océan, une superficie plus grande que l’Europe occidentale. » ….2020 doit être l’année de l’action. Notre avenir va maintenant être décidé à la conférence sur le changement climatique COP26 à Glasgow en novembre. L’attentisme n’est plus une option », déclare le parrain des Nations Unies pour les océans.

Réseau d’aires marines protégées

Pugh espère que sa performance en Antarctique sera un catalyseur pour la création d’un réseau d’aires marines protégées dans l’océan Austral autour de l’Antarctique, l’un des derniers grands espaces sauvages océaniques du monde. En 2016, Pugh a contribué à la création de la première aire marine protégée dans la mer de Ross, au large de l’Antarctique. Avec 1,5 million de km2 , la plus grande zone protégée au monde à ce jour – sur terre ou en mer. En vertu du droit international, 25 nations et l’UE doivent convenir de toutes les mesures à prendre pour protéger l’Antarctique. Actuellement, trois propositions d’aires marines protégées sont à l’étude dans les eaux de l’Antarctique oriental, de la mer de Weddell et autour de la péninsule Antarctique. À ce jour, tous les pays ont accepté la protection de la prochaine AMP dans l’Antarctique oriental, à l’exception de la Russie et de la Chine. C’est pourquoi, juste après sa prouesse, M. Lewis se rendra à Moscou pour s’entretenir avec les dirigeants politiques de la Russie.

 A propos de Lewis Pugh

Lewis Pugh a contribué à la protection de plus de 2 millions de km² d’océan vulnérable – une zone plus étendue que l’Europe occidentale (cela comprend l’aire marine protégée de la mer de Ross à 1,5 million de km2 , une protection accrue de 284 000 km2 dans les eaux de la Géorgie du Sud et des îles Sandwich du Sud, et la protection de l’île de l’Ascension à 443 000 km2).Pugh travaille à la protection complète d’au moins 30 % des océans du monde d’ici 2030.

NACIM GUELLATI

Etudiant en écologie et biologie des organismes à l’Université de montpellier, Nacim Guelatti participe pour le CNRS et l’université à l’une des plus grandes expeditions de Greenpeace, du pôle Nord au Pôle Sud. A 22 ans, il a embarqué à bord de l’Arctic Sunrise en tant que responsable ADN environnemental (grossièrement: il puise de l’eau et retrouve dans cette eau la trace ADN de tous les êtres vivants qui y sont passés) Entre le 5 janvier et 13 fevrier, il recense la faune qui a trouvé refuge en Antarctique pour fuir le réchauffement climatique. Il interviendra Dimanche 29 Mars au Palais des Congrés dans le cadre de l’évenement le MONDE NOUVEAU organisé par le groupe presse La Dépêche/Midi Libre

D Martin Ferrari

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