COP 15 biodiversité 15 dec 2022

A quelques jours de la fin de la cOp 15 et à l’ouverture de la séquence officielle (arrivée des ministres) peu d’articles dans la presse nationale pour faire le point . Vu dans le Monde du 15/12 un long papier p 7 pour ne rien dire sinon que les choses se présentent mal. CERTES. Petite analyse:

BIODIVERSITE COP 15 Cette année, un nouveau cadre mondial pour la biodiversité doit être adopté pour dix ans. Le taux d’inscription à la COP 15 n’a jamais été aussi élevé, démontrant un intérêt de plus en plus important pour le sujet. Mais la maturité est différente selon les États, et les négociateurs n’ont pas d’indicateurs qui fassent consensus et qui puissent être utilisés au niveau mondial comme standards de référence. Trois piliers importants se dessinent pour établir le nouveau cadre décennal : la conservation (espèces et écosystème), une utilisation raisonnée, un partage plus équitable des avantages des ressources génétiques. Contrairement à ce que dit souvent la presse, ces cibles ont été correctement définies à Aïchi/Nagoya (2010), répétées au Congrès Mondial de l’UICN en septembre 2021: mise en place de l’APA, création de l’IPBES , financement de la protection d’une espèce à condition que soit  intégré son écosystéme …. Ce qui a échoué,  c’est la stratégie de conservation avec les 20 objectifs d’Aïchi définis pour y parvenir, car aucun état des lieux correct n’avait été défini. Et ce point n’a absolument pas progressé. Des indicateurs sortiront-ils de la COP 15 ? Comme les USA ne font pas partie de la COP biodiversité, cela complique la vie de l’Europe seule à payer. Le sud réclame 1md d’euros  » quand on parle de 100 milliards ça tétanise un peu  » déclare Sylvie Memmet , ambassadrice de France pour l’environnement . Entendue par les sénateurs mercredi 9 novembre elle avait laisser planer l’échec : https://www.youtube.com/watch?v=VEsVPDyzrpo. Le clivage géopolique N/S se renforce , les pays en développement ne sont pas prêts à s’engager davantage dans la protection (la biodiversité est au sud) s’il ne leur en est pas donné les moyens.

Alors la COP 15 permettra t-elle d’agir sur les subventions néfastes (PAC et OMC) ? de soutenir l’objectif de protéger 30% de la planète? D’entrer dans une économie positive par rapport à la nature ? De traduire la biodiversité sur le plan monétaire ?

Une des grandes questions outre celle de la déforestation sera celle des aires marines protégées. REPONSE DIMANCHE 19 décembre.

D Martin Ferrari

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