Addis-Abeba, deuxième Sommet africain sur le climat avant la COP30 (BELEM)
Le sommet a annoncé un investissement de 50 milliards de dollars à travers le Pacte pour l’innovation climatique en Afrique (ACIC) et le Fonds africain pour le climat (ACF), afin de financer des solutions climatiques locales ; ainsi qu’un engagement de 100 milliards de dollars provenant d’institutions financières africaines et d’institutions de financement du développement (DFI) pour soutenir les plans d’industrialisation verte du continent, illustrant la mobilisation croissante des ressources financières locales en faveur des énergies renouvelables et de la transition écologique.
Dans la Déclaration finale d’Addis-Abeba, les dirigeants ont également fixé leurs priorités pour la COP30 au Brésil, qui, selon eux, doit apporter des clarifications sur la mise à disposition de financements climatiques de qualité pour les pays en développement, confrontés à l’aggravation de la crise de la dette liée aux conséquences du changement climatique. La COP30 devrait aboutir à un nouvel objectif mondial sur l’adaptation conformément aux principes d’équité et de responsabilités communes mais différenciées. L’Afrique a besoin d’environ 579 milliards de dollars d’ici 2030 pour l’adaptation seule. Voir aussi dans Les Echos (13/09/2025) par Marie Bellan L’Afrique demande aux pays développés de payer leur « dette climatique » https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/lafrique-demande-aux-pays-developpes-de-payer-leur-dette-climatique-2185660#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_email_type=retention&utm_campaign=lec_environnement&utm_email_send_date=20250912
D Martin Ferrari à partir de Marie Belan (Les Échos)