LETTRE OPTIONS FUTURS 149 : / 15 mars 2023

/ D Martin Ferrari  Enmetamorphose.com / https://www.facebook.com/dmartinferrari En mars, nous avons pris un petit retard :  trop de lourdes décisions  en attente  (retraite et nucléaire 13 et 14 , 16 mars)Prochain envoi 15 avril

MONDE : Du 13 au 19 Mars le GIEC œuvre à la synthèse de ses travaux

Un travail remarquable a été fourni par le journal Ouest France que nous nous sommes appropriés dans enmetamorphose.com

Lundi 20 Mars: 6° rapport du GIEC , synthèse finale dans enmetamorphose

Multilateralisme et guerres chaudes

Plusieurs rendez-vous et articles ont posé la question de l’effondrement du multiltéralisme. Derrière ce dossier, on parle de renouveau des guerres, de la fin de la démocratie ou de la fin de l’occidentalisme. Confronté à de nouveaux défis, à de nouveaux équilibres, le monde n’est plus celui des blocs de l’après guerre dont le Conseil de Sécurité reste le reflet et le commerce prétexte à l’unification ou à la globalisation. Un monde nouveau apparait parce que d’autres peuples pensent le temps, l’histoire, la solidarité , le bien commun d’une autre façon . Cette autre manière de voir introduit d’autres manières de conduire le monde. L’important est d’en conserver les équilibres

ACCORD OCEAN (BBNJ)

Un accord attendu depuis 20 ans  de discussions et de négociations pour protéger la haute mer. Ce fût très difficile  car la haute mer recouvre plus de la moitié de la surface de la planète Cet accord crucial régira la création d’aires marines protégées ou le partage des ressources génétiques marines, à l’extérieur des ZEE.  C’est une Convention, elle doit être ratifiée avant d’entrer en vigueur « , un instrument juridique contraignant, et non pas d’une simple addition de bonnes volontés ».Ensuite les états qui l’auront ratifiés devront en suivre les directions. Qu’en sera-t-il ? Il était important de mettre sous protection juridique l’océan qui était un véritable espace de non droit . Déjà se prépare la réunion de Juin 2025 à Nice

En savoir plus : https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/accord-historique-a-lonu-pour-proteger-la-haute-mer-1912143

EUROPE :

Ukraine un an déjà :

L’équipe de Montpellier 20.50 vous invite jeudi 30 mars18H au Gazette café « Controverse » « UKRAINE : existe-t-il une voie raisonnable ? » avec le général IRASTORZA qui fut chef d’Etat Major de l’Armée de Terre de 2008 à 2011. Président de la commission du centenaire de la grande guerre, il a également publié La tranchée des poncifs, aux éditions Pierre de Taillac, en 2019.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie il y a un an, nous a brutalement réveillés des illusions de paix que nous croyions pouvoir prolonger sur notre continent européen. La possibilité d’une nouvelle guerre mondiale est redevenue soudain une menace réelle. L’utilisation d’armes nucléaires ne constitue plus une hypothèse d’école. L’OTAN a retrouvé une nouvelle mais problématique pertinence. La  » loi du plus fort » imposée par Moscou nous fait mesurer les fragilités de nos démocraties et le remaniement des rapports de force entre les Etats et continents de notre Planète. Le monde né de l’effondrement du Pacte de Varsovie, il y a 30 ans, est en train de disparaître. Ce qui se passe en Ukraine contient probablement une esquisse de ce que sera celui de demain. (Montpellier 20/50)

France

Retraite :

Le Sénat a adopté l’article 7 du projet de loi de réforme des retraites, qui reporte de 62 à 64 ans l’âge légal de départ à la retraite. Une mesure qui concernera également tous les fonctionnaires, qu’ils soient sédentaires, actifs ou “superactifs”.

Le 16 Mars Elisabeth Borne a dégainé le 49,3 ;la loi  retraite « indispensable » est donc sur les rails.

CNDP Fin de mandat pour Chantal Jouanno , présidente du CNDP (commission nationale du discours public) Retrouvez ici son discours de fin de mandat : https://www.debatpublic.fr/discours-de-fin-de-mandat-de-chantal-jouanno-presidente-de-la-cndp-4037 Extraits: « J’ai mis du temps à comprendre que le droit, les principes de la CNDP ne sont pas nés de la théorie. Ce sont des créations empiriques, nées de la pratique. (…)  Alors oui, Il reste encore beaucoup de progrès à faire. Nous avons, par exemple, des progrès à faire pour que le droit au débat public soit une réalité pour les publics fragiles. Nous avons des progrès considérables à faire pour le droit à l’information.(…)le consensus est rare. Mais heureusement car 100 % de votes positifs, c’est une dictature. A nous de trouver les alternatives et compensations aux personnes lésées par les projets que nous jugeons nécessaires. (…) Il est temps d’élargir le champ de la démocratie participative à d’autres domaines et la CNDP peut devenir la garante de ce droit (…) Il faut aller beaucoup plus loin dans la territorialisation des politiques publiques. Il faut oser une planification ascendante, ancrée dans le territoire qui parte du réel, et pas une planification de bureau.Si on continue d’une main à écrire « participation » dans tous les discours et de l’autre à détricoter le droit de la participation, on prend les gens pour des idiots et ils s’en rendent compte ; le citizen washing, c’est anti-démocratique(…)Il y a beaucoup de grands projets industriels, très innovants – batteries solides, hydrogène, SAF, panneaux solaires, etc. –  et des solutions aux défis écologiques existent ; mais je ne suis pas certaine que nous ayons bien mesuré les exigences de l’adaptation aux changements climatiques.Nous avons besoin d’un vrai débat public national sur l’eau ; c’est un défi colossal, plus lourd que le défi énergétique, un défi qui peut radicaliser des tensions très fortes au sein de la société. (..)Bref, je suis convaincue que le sujet n’est pas de créer plus d’institutions, ni de les réformer, encore moins d’imaginer des schémas ou des plans. Nos administrations n’en peuvent plus et cela ne sert à rien. Il s’agit de sincèrement prendre en compte les territoires et la société dans nos décisions. « 

Biodiversité :

Construire sa stratégie biodiversité après la COP 15 Biodiversité.

L’analyse de « matérialité biodiversité » est une étape incontournable pour les entreprises, afin de pouvoir se saisir correctement d’un enjeu complexe. Elle permet auxentreprises de s’emparer de manière pertinente, structurée et cohérente de leurs enjeux biodiversité propres, et d’en rendre compte à leurs parties prenantes. Comment faire ? BL évolution vous partage quelques éléments méthodologiques clés pour réaliser son analyse de matérialité biodiversité. https://www.bl-evolution.com/materialite-biodiversite-un-incontournable-pour-les-entreprises/

NUCLEAIRE

Difficile à comprendre :

L’amendement de Nicolas Thierry , député de la Gironde , visant à interdire la construction de réacteurs nucléaires en zones submersibles ou inondables vient d’être rejeté à l’Assemblée. La droite, l’extrême-droite et la Macronie ouvrent la voie à la construction de réacteurs nucléaires en zones vulnérables aux inondations et aux submersions …. Nicolas Thierry explique  « Tous les Bordelais ont en mémoire l’inondation de la centrale du Blayais le 27 décembre 1999. Au-delà du débat sur l’opportunité de relancer le nucléaire, construire des centrales dans des zones à risque est irresponsable. Le Gouvernement est aveuglé par une forme de croyance au détiment de toute rationalité. »

NUCLEAIRE ET ENR (suite) Difficile d’y voir clair : D’abord est votée l’accélération du programme ENR (énergies renouvelables) La France, avec 4 points de retard en 2020 sur la cible donnée par l’Union européenne (19,1% contre un objectif de 23%), est le plus mauvais élève européen. Avec le renforcement de l’ambition européenne après la révision de la directive relative aux énergies renouvelables RED II en septembre dernier et l’objectif d’atteindre 40% d’énergies renouvelables en 2030, la multiplication des projets ENR devient une nécessité. Le 17 Janvier commence l’étude qui sera approuvée (le 7/02) du projet de loi sur l’accélération de la mise en œuvre d’une nouvelle filière nucléaire . Là aussi il faut accélérer les décisions. Pour plus « de fluidité », le 8 février est annoncée la fusion entre l’IRSN (institut de radioprotection et de sécurité nucléaire) et l’ASN (autorité de sureté nuclaeaire) Un tollé s’ensuit , « on est entrain de détruire le peu de sérénité introduit dans le dossier sur le nucléaire » au moment  où l’effort de recherche s’avère crucial. .https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins/nucleaire-l-efficacite-au-detriment-la-surete-1544526?at_medium=newsletter&at_campaign=culture_quoti_edito&at_chaine=france_culture&at_date=2023-03-14&at_position=1 Le 15 Mars, les députés rejettent la fusion. Le débat reprendra, on ne sait pas encore de quelle manière. Le texte adopté affirme l’organisation duale de la sûreté nucléaire reposant sur l’ASN et sur l’IRSN. « Plusieurs exemples récents tendent à démontrer l’efficacité du modèle actuel, avaient plaidé les signataires de l’amendement : l’arrêt de Tricastin pour le renforcement de la digue, l’arrêt de Fessenheim pour des questions de ségrégation carbone, la mise à l’arrêt de Cruas pour des enjeux de séisme ; et plus globalement la mise aux normes de l’ensemble des réacteurs du parc après Fukushima. Ils démontrent que l’ASN et l’IRSN parviennent à travailler main dans la main, à renforcer la sûreté nucléaire. » À l’issue de l’examen du projet de loi par l’Assemblée, prévue le 17 mars, le texte sera examiné par une commission mixte paritaire. En Juin devrait être adoptée la nouvelle PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie) IL faudra revoir tous ces dossiers, en trouver le financement , respecter nos engagements européens et mondiaux, et juger le dossier hydrogène que l’Espagne et l’Allemagne refusent de voir dépendre du nucléaire. A SUIVRE   L’AGRICULTURE URBAINE : qu’est ce que cela peut être ? Comme nous le montrent les actus télévisées, des salades , concombres, radis ou courgettes poussent en hydroponie dans des eaux nitratées, tandis que porcs et vaches prennent  déjà l’ascenseur dans les fermes usines gratte ciel               Dans les quartiers prioritaires il en est tout autrement : L’objectif est une appropriation du message autour du “bien-manger”, même pour les plus fragiles. Déjà on voit les espaces verts se transformer en pâturages, les champignonnières emplir les parkings délaissés, des nurseries maraîchères produisant des plants pour des jardins collaboratifs. La production agricole prend de l’ampleur tout comme le volet « transformation », avec des légumeries et autres épiceries basées sur l’économie ­circulaire. L’Anru contribue à ce développement.  Il y a trois ans a été lancé l’appel à projets « quartiers fertiles » Cela a permis qu’un écosystème voie le jour sur ces questions. Des structures, comme l’écopôle alimentaire de Vierzon, La Chaponnière, et celui au nord de Toulouse, Edenn, essaient de réunir les acteurs de l’agriculture urbaine. « ­Edenn ­comprend des serres, hangars, carrés maraîchers, ainsi que du compost pour les biodéchets. Douze structures y ont adossé leurs activités : groupement d’achats solidaire, association favorisant les ­circuits courts, producteur de légumes bios, chantiers d’insertion… »         Plan adaptation à +4° « Tant mieux si on n’arrive pas à 4°C, mais ne pas s’y préparer c’est exposer nos concitoyens, nos agriculteurs, nos activités économiques à des risques sans leur donner les moyens d’y faire face« , a déclaré Christophe Béchu.  Longtemps on a refusé de parler adaptation de crainte d’occulter le dossier atténuation. Désormais est installé un Comité de pilotage ministériel chargé de finaliser le 3° plan national d’adaptation au changement climatique le PNACC3 . En Avril : première présentation publique: « Il faut qu’on investisse dans des matériaux qui nous permettent de résister à ces températures (50°), ça veut dire penser l’organisation des services publics, les lois sur l’eau, la protection de la biodiversité, des sols, des règles sur les assurances…« la France se réchauffant plus vite que la moyenne planétaire. De nombreux pays européens ont déjà adopté la réflexion autour de deux scénarii : l’un respectant les accords de Paris, l’autre plus pessimiste (+4°). On avance très vite désormais après une trop longue attente   Occitanie / trait de côte Ici pas de falaises qui s’écroulent, pas de vagues immenses. Alors que les medias couvrent la Normandie et la Bretagne dans leur lutte contre l’érosion, peu d’images sur l’Occitanie. Ah mission Racine quand tu nous tient !…Ici en Occitanie le pari est gagné, les touristes sont devenus la première source économique de la région, ils viennent pour la mer et la découvre en été quand elle est  calme. Ici, le danger est sournois , il attrape les vignes par les racines , le sel s’infiltre jusqu’aux nappes phréatiques…. Le 1er janvier dernier, le risque climatique s’est invité dans les annonces immobilières sur le littoral. Les particuliers et les agents immobiliers sont tenus de mentionner si le bien à vendre ou à louer se situe dans une zone à risque d’érosion côtière. Et cette information doit être rappelée dès la première visite et pas seulement lors du compromis de vente comme c’était le cas, il y a quelques mois. Mais l’heure est toujours au déni climatique chez la plupart des acheteurs. « Il y a toujours des gens prêts à acheter, même quand le bien est menacé à dix ans » On retrouve trois profils d’acheteurs :  « Les investisseurs qui comptent rentabiliser leur achat en louant quelques années ; des gens qui veulent profiter de leur retraite et ne sont pas dans une logique de transmission ; et des personnes vraiment très aisées qui fonctionnent au coup de cœur. ». l’État doit donner les moyens d’agir  aux villes littorales. « Qui va payer les préemptions, les rachats de maisons, les indemnisations ? Qui va payer les digues, les écluses, les murs chasse-mer ? » demande Yannick Moreau , maire des sables d’Olonne, président de l’ANEL évoquant des « milliards d’euros » à prévoir dans les décennies à venir. Les communes d’OccItanie pourtant largement menacées réagissent très différemment les unes des autres. Nombreuses sont celles qui volontairement cultivent le déni de peur de perdre les autorisations de construire et pour l’instant ce sont les communes les plus immédiatement touchées dans le Nord et sur la façade atlantique qui réclament des financements pour déplacer routes et quartiers.     A VOIR : RENAITRE : jusqu’au 24 Mars les peintures de Yancouba Badji sont visibles à la maison des relations internationales à Montpellier     Le festival What A Trip, la Maison des Relations Internationales de Montpellier et l’antenne bénévole héraultaise de SOS MEDITERRANEE se sont associés pour accueillir l’exposition de peinture « Renaître » de Yancouba Bagdi, artiste-peintre dont le parcours est raconté dans le film documentaire Tilo Koto. Un témoignage de l’enfer de la route de l’exil. À travers une quinzaine d’œuvres, réalisées entre 2017 et 2021, en Tunisie, au Sénégal et en France, Yancouba nous offre un des premiers témoignages artistiques de l’enfer enduré sur les routes migratoires. Une vie romanesque et tragique. Yancouba Badji est né en Casamance, au sud du Sénégal, il y a 42 ans. Ses peintures témoignent de l’horreur des périples DES VISAGES, DES CORPS ET DES YEUX. : Yeux dans la nuit, yeux dans la souffrance du viol et des tortures, yeux de bonheur momentané dans le petit resto clandestin, yeux effarés dans les canots surchargés, enfin yeux fermés à jamais des corps flottants dans cet immense cimetière qu’est devenue la Méditerranée RENAITRE du 6 au 24 mars à la MRI https://www.enmetamorphose.com/?p=4803       Art Paris, Du 30 mars au 2 avril 2023, Art Paris fête ses 25 ans et réunit pour l’occasion 134 galeries de 25 pays au Grand Palais Éphémère. Cette 25ème édition se distingue par une sélection de haut-vol, deux thématiques engagées Art & Engagement et L’Exil : dépossession et résistance, portées respectivement par les commissaires d’exposition invités Marc Donnadieu et Amanda Abi Khalil. À la fois régionale et cosmopolite, Art Paris est le rendez-vous artistique incontournable du printemps, une foire de découverte qui  innove,  défricheet explore l’art moderne et contemporain. Sur l’espace de la Fisheye Gallery. Quatre photographes-plasticiennes animées par une préoccupation commune : le devenir de l’environnement.
Tirages volcaniques, salins, à base de chlorophylle ou de pigments végétaux… leurs œuvres, uniques et encore inédites pour la plupart, questionnent notre impact – y compris celui de l’artiste et de sa production – face à l’urgence des dérèglements environnementaux et tendent à donner à voir l’invisible. Léa Habourdin (France – née en 1985), Almudena Romero (Espagne – née en 1986), Laure Winants (Belgique, née en 1991), Ilanit Illouz (France, née en 1977) Liens de téléchargement : DP / Visuels      ET A REVOIR….. « Afghanes » : la parole des femmes C’est un cri d’horreur poussé par les femmes d’Afghanistan. Depuis le retour des talibans, le processus d’enfermement et la barbarie se sont à nouveau abattus sur elles. Dans ce film bouleversant, réalisé par Solène Chalvon-Fioriti, quatre générations de femmes afghanes se racontent. Une parole au féminin, confisquée par les fondamentalistes, mais instrumentalisée bien avant eux. Un documentaire, suivi d’un débat, à voir dans « Le Monde en face », dimanche 12 mars sur France 5. https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/a-ne-pas-manquer/afghanes-la-parole-des-femmes-16299?fbclid=IwAR29jlaJeYrhyK0VvU8bTj1GNVBj1rHepRM Je sais que les talibans essaient de nous effacer… Ils sont prêts à tout et à n’importe quoi pour y arriver. Mais cet effacement des femmes d’Afghanistan n’a pas commencé avec les talibans : il existait bien avant. J’étais aller tourner en Afghanistan pour France 5 en 2005. La République islamique d’Afghanistan venait d’être proclamée et l’on croyait la paix revenue, même si dans les montagnes les combats persistaient. J’ai rencontré alors des classes de fillettes, des femmes sans burquas, et j’ai cru avec les populations rencontrées le long de fleuve que « la terre refleurirait », me souciant à l’époque essentiellement des approvisionnements agricoles : https://www.dailymotion.com/video/x15d8gj     ENVIE DE REECOUTER « Nous n’avons qu’une terre » sur Divergence FM : Ecologie et tradition : Aritzegui et Bougrain Dubourg https://divergence-fm.org/podcasts/traditions-et-ecologieGuerre et écologie : Ben Cramer Polémologue : https://divergence-fm.org/podcasts/guerre-et-ecologie/La saga de la fusion IRSN/ASN   NOUVELLE RUBRIQUE : EDUCATION AUX MEDIAS Face aux graves conséquences du réchauffement climatique les medias ont réagi . Des assises au niveau national se sont déroulées, des festivals documentaires comme les green award ou le sunny side ont mis l’environnement tant décrié au programme. Aujourd’hui au grand dam des anciennes écuries politiques les journalistes déroulent plus de connaissances, bousculent les dénis et les positions confortables. Comme les cafards ils peuplent les recoins, les zones d’ombre…, Alors que des chartes ont été signées par les services publics, l’environnement a un peu plus droit d’être là. Nos associations (AJE/JNE) ont répondu présentes aux demandes de formation suivant depuis 40 ans ce sujet et cette lente marche de l’atténuation et désormais de l’adaptation. Retour aux sources Non pas du fake news mais du confusionisme : des capacités technologiques incroyables permettent à un petit robot de fonctionner sur facebook avec des messages « comme dans la vraie vie »D’où Fake news à tous les étages Resultats de l’etude menée par CISION 60% des journalistes estiment que la confiance de la population envers les médias s’est encore dégradée cette année. Dans ce contexte de défiance, “lutter contre les Fake News et être considéré comme une source de confiance”, est ressorti comme le plus grand défi du journalisme aujourd’hui : un bond de 20 points en un an ! Les communiqués de presse et les attachés de presse sont jugés comme les sources les plus utiles par les journalistes français. Les deux professions sont plus que jamais interdépendantes. Les attentes des journalistes envers les professionnels des relations médias restent inchangées depuis ces 5 dernières années : de l’information fiable, de la pertinence et le respect de leurs échéances. 35% des journalistes français disent choisir leurs sujets moins de 24h à l’avance. Cette course contre la montre est encore plus forte dans le reste du Monde. Exemple de confusionisme, cette image : Oui une faille s’est ouverte durant le tremblement de terre en Turquie, mais ce n’est pas celle-là :     A la faveur de la catastrophe en Turquie et en Syrie, une vidéo virale détourne les images d’une formation géologique située en Chine. La documentation régionale donne à cette formation géologique le nom de «fossé de Zhou Cang», du nom d’un des personnages légendaires du roman chinois du quatorzième siècle Histoire des trois royaumes, inspiré de récits antérieurs.   Mouvements à la Gazette :  Jean-Baptiste Decroix, rédacteur en chef de la Gazette Live, vient d’être nommé directeur de La Gazette, aux côtés dePierre Serre, qui poursuit ses fonctions de directeur de la publication.  Mélanie Bulan, est nommée rédactrice en cheffe de La Gazette, aux côtés d’Henri-Marc Rossignol, cofondateur du journal et directeur de la rédaction, avant son départ à la retraite prévu pour la fin de l’année.
Coline Arbouet la remplace au poste de rédactrice en cheffe adjointe. Elle est en charge du service enquêtes-dossiers à la rédaction. 
Après quatorze années passées à La Gazette,Yann Voldoire, qui était également rédacteur en chef adjoint, change de région et quitte donc ses fonctions.  Modèle de mail : nom.prenom@gazettedemontpellier.fr   A LIRE « Eoliennes, pourquoi tant de haine ? »    Les éoliennes ont mauvaise presse. On les accuse de dévaster les paysages, de tuer les oiseaux, d’artificialiser les terres, de coûter cher aux contribuables, de polluer … et même de favoriser l’usage des énergies fossiles, en raison de leur « intermittence ». Ces accusations soutiennent généralement un plaidoyer en faveur d’une forte relance du nucléaire, énergie décarbonate. Dans son dernier livre publié début mars, Cédric Philibert passe ces arguments au crible de données chiffrées. Il apporte des réponses documentées aux interrogations légitimes du public, mais pourfend également une vaste entreprise de désinformation, une coalition d’intérêts économiques ou purement politiques.  L’auteur : Ancien journaliste scientifique, conseiller du ministre de l’Environnement Brice Lalonde, conseiller du directeur général de l’Ademe, il a travaillé de 2000 à 2019 à l’Agence internationale de l’énergie. En 1990, il a publié un livre sur les dérèglements climatiques, La Terre brûle-t-elle ? (Calmant-Lévy). Il est aujourd’hui chercheur en relations internationales (Ifri) et enseigne à Sciences Po-Paris.  Vidéo de l’enregistrement   Petit traité de gouvernance De Pierre Calame chez C.L. Mayer L’humanité est aujourd’hui confrontée à une exigence pressante : assurer le bien-être de tous dans le respect des limites de la planète. Le propre des sociétés humaines est précisément de s’organiser pour demeurer viables, en mettant en place un ensemble complexe d’idéologies, de normes, d’institutions et de techniques – ce que l’on appelle la gouvernance. Celle-ci doit garantir la cohésion sociale, protéger chaque communauté des agressions extérieures et assurer l’équilibre entre cette communauté et son environnement. La gouvernance a pris des formes variées d’une époque à l’autre, et elle diffère selon les cultures. Mais, de tout temps et en tout lieu, elle a dû surmonter une contradiction entre la stabilité des institutions et des règles – laquelle donne un socle à la société – et leur évolution quand les défis qu’elle devait relever évoluaient. Les modes de gouvernance nés de la « première modernité », État national et démocratie représentative en tête, sont désormais inadaptés aux défis du XXIe siècle : une nouvelle gouvernance doit donc s’inventer. C’est ce que Pierre Calame se propose de faire dans cet ouvrage, synthèse de réflexions et de propositions qui courent sur cinquante ans et ouvrent sur un renouvellement profond des modes de pensée. AGENDA :  Du 13 au 17 mars :58e session du GIEC 14 mars AN loi sur l’accéération du nucléaire 16 : Bilan du « Tour de France des Objectifs de Développement Durable »du Comité 21 17 mars 12h Divergence FM « nous n’avons qu’une terre » fusion IRSN/ASN Le 18 mars : Journée mondiale du recyclage Le 21 mars : Journée internationale des forêts Le 22 mars : Journée internationale de l’eau ,et  visite  en France de Tiny Kox, Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), contribution parlementaire au 4èmeSommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Conseil de l’Europe, les conséquences de la guerre d’agression contre l’Ukraine, et la nécessité de renforcer le multilatéralisme en Europe. Du 22 au 24 mars : Conférence sur l’eau 2023 des Nations Unies Du 27 mars au 1er avril : Semaine de l’économie sociale et solidaire à l’École Le 29 Mars à 19h remise des prix écomaires à l’hôtel de Lassay 30 Mars : Controverses (montpellier 20/50) l à la gazette café Le Général Erick IRASTORZA, suivi à 20h du Café Voyage placé sous le signe du dépassement de soi 3 avril : ouverture de la billeterie pour le festival de Thau du 7 au 23 Juillet 3 avril France 5 21h Serial killers « le parrain des océans et le  bourreau des forêts «  4 avril : café climat : démocratie participative et révolution de la gouvernance Du 18 au 20 avril : Forum de la jeunesse du Conseil économique et social      

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