RENDRE LE DESSALEMENT RESPONSABLE: OSMOSUN

Une entreprise à suivre .

En 2022 nous avions rédigé un papier sur la rencontre entre marc Vergnet (Mascara) et maxime Therillon (Osmosun). En Juillet Osmosun entrait en bourse . Aujourd’hui elle est en mesure de répondre à une demande qui va en grandissant

Depuis sa création en 2014, la société française OSMOSUN® se fait fort de répondre à la problématique de la raréfaction de la ressource en eau avec une solution de dessalement par osmose inverse économe en énergie, maximisant l’usage des énergies renouvelables comme source d’alimentation, et limitant ses impacts environnementaux.

Une ressource vitale dont la raréfaction s’accélère

Dans le monde et selon l’ONU, 2,3 milliards d’humains vivent dans des régions où l’eau manque au moins durant une partie de l’année*. La raréfaction et le risque de pénurie d’eau constituent désormais une problématique d’ampleur planétaire, accélérée par le changement climatique et la croissance démographique.

Face à cette l’urgence, les plans publics pluriannuel d’investissements dans les infrastructures d’alimentation en eau potable envisagent progressivement le dessalement comme une solution incontournable du fait de sa technologie éprouvée et de sa décorrélation avec les évènements climatiques car se basant sur une ressource inépuisable : l’eau salée.

Malheureusement, les procédés de dessalement actuels, s’ils s’améliorent nettement, restent énergivores et affichent un impact carbone important car reposant sur des mix énergétiques basé sur des énergies fossiles.

L’utilisation d’énergies renouvelables s’impose donc pour des raisons économiques et environnementales.

Une technologie de dessalement bas carbone et économique

En 2014 OSMOSUN® se crée sur ce constat et avec l’ambition de rendre l’eau potable accessible à tous, tout en réduisant l’empreinte carbone liée à sa production. Pour y répondre OSMOSUN® met au point une solution, unique au monde et brevetée, conciliant dessalement et limitation des impacts.

La première idée consiste à recourir à l’énergie solaire photovoltaïque, sans batterie, pour alimenter les osmoseurs.

C’est là que se situe la prouesse d’OSMOSUN®. Ses unités sont capables de gérer la variation aléatoire de l’énergie disponible sans endommager les membranes et donc de fonctionner uniquement avec des énergies renouvelables. Unique au monde, la technologie OSMOSUN® fonctionne avec une énergie variable et sans impact pour les usagers, car est transformée en eau pour être stockée facilement. Cette approche continue vise à être améliorée pour optimiser l’usage des énergies renouvelables et ainsi toujours mieux répondre aux enjeux du développement d’unités de dessalement « bas carbone ».

Après avoir dans un premier temps, apporté la preuve de son concept, OSMOSUN® a commencé le déploiement de ses solutions prioritairement dans des zones ou le stress hydrique était le plus prégnant. A ce jour, 59 unités de dessalement ont été mises en service dans 27 pays produisant plus de 2,5 millions de mètres cubes d’eau et évitant l’émission de 4 000 tonnes de CO2.

Depuis 2022 OSMOSUN® est entré dans une nouvelle phase en industrialisant sa production. La société s’est dotée d’un outil de production installé en France, capable d’absorber l’intégralité de la fabrication des osmoseurs quel que soit leur capacité de production.

Une R&D pour optimiser et aller vers de nouveaux marchés

La récente introduction en bourse d’OSMOSUN® (intervenue en juillet dernier) permet à cette dernière de poursuivre son développement ainsi que ses innovations et sa Recherche & Développement. L’idée ici est de conserver son avance technologique.

Le premier levier consiste à poursuivre des travaux déjà engagés afin de limiter les externalités négatives du dessalement et de mieux gérer les saumures. Des expérimentations en matière de phytoremédiation ont notamment été lancées afin de pouvoir mieux les valoriser lorsque les installations sont loin des zones côtières. Les rejets de saumures issue du dessalement d’eau de mer font également l’objet de recherches dédiées dans le but d’en réduire l’impact au maximum.

De nombreuses pistes sont également explorées pour déployer cette innovation dans le procédé d’osmose inverse à ses autres usages que celui dédié au dessalement, ce qui représente des marchés connexes comme ceux de la potabilisation ou encore de la réutilisation des eaux usées traitées.

*Source : https://www.unwater.org/water-facts/water-scarcity

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