Une selection de magnifiques photos (vues dans FUTURA)

La grande photo gagnante du concours du photographe environnemental de l'année. © Mehdi Mohebi, Environmental photographer of the year

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Belles, saisissantes et souvent porteuses d’un message fort, les photos sélectionnées pour le concours du photographe environnemental de l’année ont été dévoilées. Futura vous propose de découvrir le Top 5 des meilleures photos ainsi qu’une sélection spéciale des journalistes environnement de la rédaction. Les images les plus saisissantes du monde naturel sont mises à l’honneur dans le concours international du « photographe environnemental de l’année », de CIWEM, WaterBear, Nikon et Arup. Des clichés en provenance du monde entier témoignent à la fois de la beauté de la biodiversité, mais aussi de la menace qui pèse sur elle.

Le Top 5 des photos sélectionnées pour le concours

Grand gagnant de cette année 2022, la photo The Bitter Death of Birds de Medhi Mohebi : cette triste scène se déroule dans la réserve naturelle de Miankaleh, en Iran. Les employés ramassent les corps sans vie des flamants roses qui ont péri par dizaines de milliers du botulisme, une maladie liée à la prolifération d’une bactérie dans les eaux polluées de ce sanctuaire pour oiseaux migratoires.

<em>The Bitter Death of Birds. </em>© Mehdi Mohebi, <em>Environmental photographer of the year</em>« /></figure>



<p><em>THE BITTER DEATH OF BIRDS. </em>© MEHDI MOHEBI, <em>ENVIRONMENTAL PHOTOGRAPHER OF THE YEAR</em></p>



<p>« La nature vous surveille », telle est la description de cette photo intitulée <em>I’m Watching You Everywhere</em>, prise par Maciej Krzanowski pour la catégorie « <em>Recovering Nature</em> » (La nature se rétablit). Cet <a href=œil végétal a été pris à Suwalki, en Pologne, une zone connue pour ses lacs et forêts restés sauvages. Malgré sa grande pollution atmosphérique, la Pologne reste majoritairement un territoire sauvage qui mérite d’être préservé.

<em>I’m Watching You Everywhere. </em>© Maciej Krzanowski, <em>Environmental photographer of the year</em>« /></figure>



<p><em>I’M WATCHING YOU EVERYWHERE. </em>© MACIEJ KRZANOWSKI, <em>ENVIRONMENTAL PHOTOGRAPHER OF THE YEAR</em></p>



<p>Derrière cette vision de cultures futuristes qui peut inquiéter, un procédé en fait écologique. <em>Vertical Farming</em> de Arie Basuki a remporté la catégorie « <em>Vision of the Future</em> » (Vision du futur). Cet entrepôt de West <a href=Java, en Indonésie, permet à des laitues et autres légumes verts de se développer dans une pièce ultra-connectée qui contrôle la température et la lumière. Le tout sans aucun pesticide et avec un rendement record comparé aux cultures traditionnelles.   

<em>Vertical Farming. </em>© Arie Basuki, <em>Environmental photographer of the year</em>« /></figure>



<p><em>VERTICAL FARMING. </em>© ARIE BASUKI, <em>ENVIRONMENTAL PHOTOGRAPHER OF THE YEAR</em></p>



<p>Dans la catégorie « <em>Adapting for Tomorrow</em> » (S’adapter à demain), la photo <em>New Ways To The Future</em> de Simone Tramonte a été prise sur une plage touristique de Copenhague au Danemark. Cette ferme d’<a href=éoliennes ne semble pas empêcher les Danois de profiter des joies de la baignade, dans un pays où 14 % de l’électricité provient de l’énergie liée au vent.

<em>New Ways To The Future. </em>© Simone Tramonte, <em>Environmental photographer of the year</em>« /></figure>



<p><em>NEW WAYS TO THE FUTURE. </em>© SIMONE TRAMONTE, <em>ENVIRONMENTAL PHOTOGRAPHER OF THE YEAR</em></p>



<p>Derrière cette plage multicolore se cache une beauté… mortelle. <em>Beautiful but Hostile Colours on Earth</em> de Fayz Khan montre le lac de <a href=Southern Rift Valley au Kenya, ravagé par la pollution. Celui-ci est maintenant rempli d’eau salée, alcaline et toxique pour la plupart des êtres vivants. Les couleurs sont liées aux algues qui réagissent aux différents taux d’alcaline : seuls les flamants roses sont capables de s’en nourrir sans y laisser leur vie.

<em> Beautiful but Hostile Colours on Earth</em>. © Fayz Khan, <em>Environmental photographer of the year</em>« /></figure>



<p><em> BEAUTIFUL BUT HOSTILE COLOURS ON EARTH</em>. © FAYZ KHAN, <em>ENVIRONMENTAL PHOTOGRAPHER OF THE YEAR</em></p>



<h6 id=La sélection des journalistes environnement de Futura
Nathalie Mayer : Toujours un peu plus loin…J ‘ai choisi cette photo parce qu’en nous emmenant sur l’Himalaya, le toit du monde, elle nous invite naturellement à… prendre de la hauteur !
<em>Always a little further… </em>© Nigel Wallace-Iles, <em>Environmental photographer of the year</em>« /></figure>



<p><em>ALWAYS A LITTLE FURTHER… </em>© NIGEL WALLACE-ILES, <em>ENVIRONMENTAL PHOTOGRAPHER OF THE YEAR</em></p>



<p>Nigel Wallace-Iles, le photographe, raconte qu’il a saisi cet instant alors qu’il était en route pour le <a href=camp de base de l’Everest. On y découvre des Sherpas et leur convoi de yacks. Un beau symbole de ce que les êtres humains sont capables d’accomplir, à la force de leur seule détermination.

L’image aussi de la pureté qui reste encore celle de cette montagne de tous les extrêmes. Et un rappel de la bonne humeur, du courage et de la loyauté dont les Sherpas sont réputés faire preuve en toutes circonstances.

Mais ce qui nous a frappés, Nigel Wallace-Iles et moi, c’est avant tout le contraste entre ces belles valeurs et les dommages que, chemin faisant, nous infligeons à la nature. Car vous l’aurez remarqué, ce que ces yacks portent sur leur dos, ce sont bien des bouteilles de gaz de pétrole liquéfié. Un GPL destiné au ravitaillement du camp de base de l’Everest. Un combustible fossile de plus qui partira en fumée et viendra alourdir le poids que nous faisons peser sur le climat de notre Planète.

Cette photo, titrée « Always a little further… » – comprenez « Toujours un peu plus loin… » – est finalement comme un reflet du message que j’essaie de faire passer, celui de la nature complexe et interconnectée des différents enjeux qui se posent à nous, ici, entre développement, pauvreté, sécurité et action climatique.

Léa Fournasson : Le coût environnemental de la modeTriste paysage que cette plage sur la côte de Jamestown à Accra, capturée par Muntaka Chasant au Ghana. Pour moi, cette photo The Environmental Cost of Fast Fashion, dans la catégorie « Keeping 1,5 alive », illustre parfaitement le besoin urgent de changer nos modes de vie.
<em>The Environmental Cost of Fast Fashion</em>. © Muntaka Chasant, <em>Environmental photographer of the year</em>« /></figure>



<p><em>THE ENVIRONMENTAL COST OF FAST FASHION</em>. © MUNTAKA CHASANT, <em>ENVIRONMENTAL PHOTOGRAPHER OF THE YEAR</em></p>



<p>Prise en juillet 2022, elle représente bien la catastrophe écologique que le monde traverse : des milliers de vêtements issus de la fast-fashion et laissés à l’abandon. Importés de pays industrialisés en tant que vêtements d’occasion, ils arrivent souvent dans un état déplorable, les rendant invendables. Et terminent leur chemin dans les mers et les océans. Alors qu’ils se dégradent (très lentement), ils libèrent du méthane, se décomposent en <a href=microplastiques, qui viennent ensuite polluer l’eau de manière irréversible, et étouffent la biodiversité marine.

Au total, l’industrie de la mode représente 1,2 milliard de tonnes de CO2 émises par an selon l’Ademe, soit près de 2 % des émissions mondiales. Un chiffre qui tend à augmenter, et rapidement, dans une société de surconsommation. Et les conséquences de cette consommation se font surtout sentir dans les pays les plus pauvres, qui récupèrent malgré eux une grande quantité des déchets issus de la mode.

Karine Durand : Quand la nature reprend ses droitsNaturalia : Chronicle of Contemporary Ruins a été prise à Pise, en Italie, par Jonk Jimenez au cours de l’été 2021. Mon regard a été attiré d’emblée par cette photo qui fait écho à ce que je constate au quotidien dans ma région, l’Ile-de-France : chaque jour, je déplore de plus en plus de zones autrefois naturelles désormais construites, dégradées et artificialisés. Une part non négligeable de ces lieux bétonnés finissent abandonnés au bout de quelques années.
<em>Naturalia : Chronicle of Contemporary Ruins.</em> © Arie Basuki, <em>Environmental photographer of the year</em>« /></figure>



<p><em>NATURALIA : CHRONICLE OF CONTEMPORARY RUINS.</em> © ARIE BASUKI, <em>ENVIRONMENTAL PHOTOGRAPHER OF THE YEAR</em></p>



<p>Avec ce cliché saisissant d’une nature qui reprend ses droits dans cette piscine abandonnée, le photographe a voulu répondre à la question « <em>Quelle est la place de l’humanité sur Terre et quelle est notre relation avec la nature ?</em> ».</p>



<p>Cette photo est à la fois sombre et triste, mais aussi porteuse d’un message d’espoir. Quoi qu’on lui fasse subir, la nature trouve toujours un moyen de retrouver son chemin et de récupérer sa place.</p>
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